Bilan adopté, mais... Judo

Les bilans moral et financier de la Fédération algérienne de judo (FAJ) ont été adoptés par 47 voix pour et 7 contre, samedi, à l'ENS/STS de Dély Ibrahim.
Des réserves ont été formulées sur le bilan financier présenté. Le contenu du bilan moral n'a pas mis en évidence le scandale qui a éclaboussé la fédération et qui a entraîné la démission du président. Il en est de même pour les résultats techniques au plan international, qui ont été nettement en baisse durant le mandat olympique passé. Le représentant du MJS, Abdelmadjid Djabab, présent à l'AGO, a salué «le bon esprit dans lequel se sont déroulés les travaux», et d'ajouter : «Les pouvoirs publics sont interpellés et ils doivent faire la lumière sur certaines déclarations.» Tout au début des travaux, le représentant de l'Etat avait dit au nom du ministre qu'«il est urgent de trouver des solutions aux problèmes auxquels est confronté le judo en Algérie.
Cette discipline mérite mieux que ce qu'elle est devenue.» Pour les férus des chiffres, il faut savoir que le judo algérien à dépensé pour le cycle olympique 2008-2012, 75 milliards de centimes, contre 32 milliards durant le cycle précédent (2004-2008). A noter qu'il y a des dettes de l'ordre de 30 millions de dinars qui ne sont pas spécifiées. Les débats ont révélé que des entraîneurs n'ont pas été payés, contrairement à quelques administratifs qui ont perçu leur dû. Le commissaire aux comptes précise que rarement les rapports de mission à l'étranger sont remis. Il y a aussi certaines factures qui ne sont pas établies et la devise n'est pas restituée. L'AGO de la FAJ a dévoilé une grande fissure dans la grande famille du judo. L'assemblée générale de la FAJ ne renferme pas tous les véritables acteurs du judo national.