Algérie


Parlons d'art. Art très dramatique. Parlons d'art, de cettecomédie douloureuse qui, à chaque acte, nous rappelle notre médiocratie populiste.Parlons donc d'art-gent. De l'art et des gens. Il ne s'agitpas de tout l'Art. C'est trop prétentieux. Parlons juste Théâtre. Dans lesautres domaines, se joue le même cinéma avec d'autres acteurs et les mêmesscènes de ménage, et c'est grâce à tout ça que le génie déménage vers d'autrecieux. A ceux qui sont restés, pas tous, il faut rendre hommage.Donc parlons d'Argent. Il y a quelques ans, à l'occasiond'une occasion historique, des milliards ont étés distribués pour desproductions théâtrales. Des millions pour des pièces montées à la va-vite pardes associations créées à la vite-va, présidées par le profit etl'opportunisme. L'opportunisme étant un art, il mérite lui aussi ses enveloppeset sa subvention. Là, on ne peut être que d'accord.Pour les différents projets, des contrats ont été signés,de l'Argent distribué. Il y avait de quoi alimenter pendant des ans enspectacles nos rares scènes théâtrales. Hélas, la médiocrité des textes et lafaiblesse des spectacles ont fait que l'argent distribué a pris la couleurd'une Zakat nationale en direction de quelques zartistes et d'autres rartistes,loin du besoin, qui ne le méritaient donc même pas. « Zakat la tadjouz ».(Puisse Dieu me pardonner si c'est une kofra). Goulna dans le temps maalich, enespérant que le tir serait corrigé à la prochaine zakat.Mais voilà que les mêmes tares et les mêmes tartaresreviennent. Alger, peine capitale de la culture arabe. Bezzaf flousse,malallir, que des invités de marque. De taille. Taïwan, taille two, taille-toi,tu ne fais pas partie de la famille, tu ne participera point à la danse desventres. Peut-être à la prochaine zakat, si la rente change de mains... Demain,tu auras ta ziara.En attendant, faisons le bilan de Alger capitale de laculture arabe et faisons le bilan des nouveaux millionnaires que cettemanifestation a créés.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)