Bilal "illumine" le théâtre de verdure d'Oran

L'idole des jeunes, Bilal, a fait vibrer la scène du théâtre de verdure Chekroun-Hasni d'Oran, mardi soir jusqu'à une heure avancée de la nuit, avec de belles sonorités et de belles mélodies chantant l'amour, la jeunesse et l'espoir et la saveur de l'indépendance.
Avide de retrouver son public, Bilal a su, avec son style et sa voix intense, donner une saveur particulière à cette soirée artistique, organisée dans le cadre des festivités marquant le 50ème anniversaire de l'indépendance nationale.
L'indépendance chèrement acquise, qui, après 7 ans de combat, a sonné le glas au colonialisme français, a été si bien chantée par Bilal qui a repris la mémorable chanson de feu El Hadj M'hamed El Anka "El hamdou lillah mabka el istiimar fi Bladna", mélodie reprise en choeur par le public nombreux, constitué en majorité de jeunes.
Ce public s'est montré émerveillé et très réceptif, reprenant des mélodies de la star du raï, pratiquement une à une, du début jusqu'à la fin de la soirée.
Bilal, en parfaite communion avec ses jeunes admirateurs, a créé l'ambiance en revisitant des chansons tirées de son répertoire. Le public est davantage emballé avec "Chriki", "Kif kif Lizahrou", "Souhila", "Kayan ou kayen", ensuite "El hedra à gogo", "one, two, three, viva l'Algérie" et bien d'autres succès encore comme "N'tya omri" et "Saragossa".
L'ex-enfant terrible du quartier de Maraval a partagé l'affiche avec la compagnie "Nourdance", venue de Paris. Cette troupe a offert, en ouverture, un spectacle de danses intitulé "Un hymne à la liberté", cosigné par une chorégraphe syrienne, Soussen Sandi, et un informaticien algérien, vivant à Paris, Rachid Gharbi.
Les festivités retenues par l'Office des arts et de la culture d'Oran se poursuivront jusqu'au 8 juillet et verront la montée sur scène de plusieurs chanteurs algériens et maghrébins dont le roi du raï Khaled.