Bijotat

Les Canaris ont enregistré face au RCR leur première victoire de la saison. Une victoire laborieuse, il faut en convenir, car au-delà des trois points de la victoire, les Canaris n'ont guère été reluisants, faisant montre d'une faiblesse criante. En effet, n'étaient la maladresse des attaquants visiteurs, notamment Kouadio dit Manucho, et la vista, voire la baraka du gardien Doukha, qui a scellé pour ainsi dire son statut de gardien n° 1 de l'EN, ils n'auraient pas réalisé cette performance. Les Canaris ce jour-là étaient loin d'être fringants et encore moins performants. D'ailleurs, leur coach Bijotat : n'a pas manqué de reconnaître qu'un gros chantier l'attend. « Il n'y a pas lieu de pavoiser pour cette victoire. Nous avons réussi à arracher les trois points, c'est tout. » Une victoire, certes bonne pour le moral, mais qui est loin de rassurer les fans. « Nous n'avons pas une équipe capable de rivaliser avec les meilleurs », nous dira l'un d'eux. Pour le coach de la JSK, « tous les compartiments de l'équipe, à l'exception du gardien, ont besoin d'être renforcés. » C'est dire qu'on est loin de cet effectif dont on ne cesse de tarir d'éloges. Ainsi, dans cette équipe de la JSK, il y a beaucoup de choses à revoir dans la perspective de la rencontre face à la surprise de ce début de saison, le DRBT.D'ailleurs, le coach, Bijotat est conscient que son équipe est loin d'être ce foudre de guerre si redouté, tant de nombreuses lacunes ont été constatées face au RCR. Certes, il lui manquait des joueurs et non des moindres, à l'image de Ferrahi, blessé, Seddiki, suspendu, et Yesli, parti chez lui pour ne pas revenir, mais cela ne suffit pas pour justifier toutes ces carences qui ont failli coûter cher aux Canaris. Des Canaris qui sont encore boiteux, même si au final il y avait les trois points de la victoire. Une victoire sans saveur pour les fans qui en sont repartis certes satisfaits de voir leur équipe vaincre, mais n'ont guère apprécié la prestation du jour. Des fans, mécontents actuellement de leur équipe, ont non seulement boudé les travées du stade pour avoir été peu nombreux à y prendre place, mais ont aussi contesté la situation actuelle, en accrochant des banderoles à l'envers.