Selon un officiel du ministère de la Culture chinois, le contrôle des karaokés serait toutefois «particulièrement difficile» puisque le pays en compte environ 50000. Le gouvernement chinois a décidé d'interdire à partir du 1er octobre 2021 la diffusion de certaines chansons dans les karaokés. La semaine dernière, les autorités locales ont indiqué que les titres considérés comme «illégaux» du fait de leurs paroles, seraient visés par la mesure. Elles ont, notamment pointé du doigt les morceaux susceptibles de «porter atteinte à la Sécurité nationale», rapporte Franceinfo, vendredi. La liste des oeuvres interdites sera communiquée aux responsables des établissements de karaoké du pays. Ils devront alors les supprimer de leurs sélections, qui réunissent actuellement un total de plus de 100000 chansons. Un officiel du ministère de la Culture chinois a cependant, expliqué que le contrôle des karaokés s'avérerait «particulièrement difficile». Le pays en compte, en effet, environ 50000. Ce loisir extrêmement apprécié par la population se pratique dans des installations comprenant des pièces privées équipées de matériel dernier cri. Pour établir la liste des morceaux bannis dans ces lieux, Pékin va chercher à identifier ceux qui pourraient engendrer ou attiser des mouvements de protestation contre le régime. Les titres portant atteinte aux intérêts du pays et à l'honneur national seront concernés. Les autorités vont aussi interdire les chansons dont les paroles enfreignent les politiques religieuses ou incitent à la haine ou à la discrimination ethnique. Les références obscènes, à la violence, aux jeux de hasard ou à toute autre activité illégale seront aussi traquées. Les propriétaires de karaokés ont été invités par Pékin à passer en revue leur catalogue et à signaler tout contenu jugé dangereux, ajoute la BBC. En Chine, des chansons sont régulièrement retirées des plateformes de streaming musical pour leur contenu perçu comme subversif. I Love Taiwanese Girls a ainsi été censuré car MC Hot dog y expliquait préférer les filles de Taïwan aux Chinoises alors que Pékin considère l'île comme faisant partie de son territoire. Le morceau intitulé Je ne veux pas aller à l'école a aussi été supprimé car ses paroles ont été jugées «immorales».
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 18/08/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L'Expression
Source : www.lexpressiondz.com