Algérie

Bientôt disponible pour les hommes '



Bientôt disponible pour les hommes '
En 1600 avant J.-C. déjà, les femmes de Mésopotamie utilisaient certaines méthodes pour éviter d'être enceinte, les premiers préservatifs, confectionnés à base d'intestins de petits animaux, auraient quant à eux vu le jour dans l'Egypte ancienne.En 1600 avant J.-C. déjà, les femmes de Mésopotamie utilisaient certaines méthodes pour éviter d'être enceinte, les premiers préservatifs, confectionnés à base d'intestins de petits animaux, auraient quant à eux vu le jour dans l'Egypte ancienne.Heureusement, depuis cette époque lointaine, beaucoup de progrès ont été réalisés dans ce domaine. Freinée par les réticences religieuses et culturelles, l'évolution des moyens de contraception a cependant pris du temps. Aujourd'hui, toutes les femmes, quel que soit leur âge, peuvent prendre la pilule.La pilule contraceptive est une méthode hormonale qui modifie le cycle naturel de la femme et bloque la libération de l'ovule par les ovaires. Lorsqu'elle est correctement utilisée, elle empêche la survenue d'une grossesse dans presque 100 % des cas. Cependant, son usage n'est pas sans inconvénients.La prise de pilule peut en effet s'accompagner de troubles divers comme des nausées, des saignements, une prise de poids et une baisse de la libido. D'autre part, l'association du tabagisme et de la prise de pilules favorise le risque d'accidents cardiovasculaires.Une méthode non hormonale sans risque pour la fertilité masculineEt si la gent masculine partageait un peu le fardeau des femmes ' Les recherches sur la contraception des hommes existent mais prennent du temps, probablement pour différentes raisons, à la fois médicales et culturelles. Les chercheurs travaillent sur une méthode qui bloquerait la fertilité temporairement sans pour autant perturber l'érection et la libido. Jusqu'à présent, aucune contraception fiable et sans effets secondaires n'a été trouvée.Des solutions commencent cependant à pointer le bout de leur nez. L'année dernière par exemple, des chercheurs états-uniens ont découvert les vertus contraceptives d'une molécule, nommée JQ1, connue jusqu'alors pour ses effets anticancérigènes. Dans une étude récente, des scientifiques australiens de l'université Monash à Melbourne viennent de faire un nouveau pas en avant sur ce sujet.Leur approche est novatrice. Au lieu de chercher le moyen de bloquer la spermatogénèse, ils se sont intéressés à une stratégie alternative pour neutraliser temporairement la fertilité sans l'endommager. Leurs résultats, publiés dans la revue Pnas, pourraient conduire à l'élaboration d'une pilule contraceptive masculine sans effets secondaires majeurs.Pourrait-on inhiber la fertilité masculine en empêchant les spermatozoïdes de se déplacer ' Pour répondre à cette question, les scientifiques ont fabriqué des souris mâles mutantes ne synthétisant plus deux récepteurs protéiques, ' 1A et P2X1, tous deux impliqués dans le transport du sperme de l'épididyme, un petit organe accolé aux testicules, vers l'urètre. Ils avaient vu juste : les rongeurs mutants, incapables d'éjaculer, sont devenus complétement infertiles. En revanche, l'activité sexuelle des mâles est restée la même.En d'autres termes, ils continuent de s'accoupler normalement, la seule différence étant l'absence d'éjaculation. Les chercheurs ont également montré que le sperme, bien qu'incapable de voyager jusque dans les organes génitaux des femelles, était de bonne qualité et pouvait être utilisé en vue d'une insémination artificielle.Les hommes sont-ils prêts à prendre la pilule 'Avec cette étude, les chercheurs ont pu identifier deux récepteurs cellulaires indispensables au transport du sperme et à la fertilité. Ce n'est que la première étape. Reste maintenant à mettre au point des médicaments capables de bloquer l'action de ces deux protéines, de manière temporaire. Les auteurs sont plutôt optimistes.Selon eux, un contraceptif oral pour les hommes devrait être disponible sur le marché d'ici une dizaine d'années. Mais de nombreuses études chez la souris et chez l'Homme sont encore nécessaires pour y parvenir. Il serait par exemple important de vérifier que ce traitement ne modifie pas le plaisir ressenti lors d'un rapport sexuel.Une fois ce contraceptif mis au point, encore faudra-t-il que la société soit prête pour de tels médicaments. « Les sondages nous montrent que les jeunes hommes d'aujourd'hui sont de plus en plus responsables vis-à-vis de la contraception », explique Sabatino Ventura, le directeur de l'étude.« Cette méthode contraceptive n'est pas hormonale et n'a pas d'impact sur le développement du sperme, ajoute-t-il. Les hommes auront probablement moins de réticence à la prendre. » Mais entre la théorie et la pratique, il y a souvent un fossé. Les mentalités évoluent mais les barrières culturelles sont ancrées et il faudra probablement du temps pour que la contraception masculine entre dans les m?urs.Heureusement, depuis cette époque lointaine, beaucoup de progrès ont été réalisés dans ce domaine. Freinée par les réticences religieuses et culturelles, l'évolution des moyens de contraception a cependant pris du temps. Aujourd'hui, toutes les femmes, quel que soit leur âge, peuvent prendre la pilule.La pilule contraceptive est une méthode hormonale qui modifie le cycle naturel de la femme et bloque la libération de l'ovule par les ovaires. Lorsqu'elle est correctement utilisée, elle empêche la survenue d'une grossesse dans presque 100 % des cas. Cependant, son usage n'est pas sans inconvénients.La prise de pilule peut en effet s'accompagner de troubles divers comme des nausées, des saignements, une prise de poids et une baisse de la libido. D'autre part, l'association du tabagisme et de la prise de pilules favorise le risque d'accidents cardiovasculaires.Une méthode non hormonale sans risque pour la fertilité masculineEt si la gent masculine partageait un peu le fardeau des femmes ' Les recherches sur la contraception des hommes existent mais prennent du temps, probablement pour différentes raisons, à la fois médicales et culturelles. Les chercheurs travaillent sur une méthode qui bloquerait la fertilité temporairement sans pour autant perturber l'érection et la libido. Jusqu'à présent, aucune contraception fiable et sans effets secondaires n'a été trouvée.Des solutions commencent cependant à pointer le bout de leur nez. L'année dernière par exemple, des chercheurs états-uniens ont découvert les vertus contraceptives d'une molécule, nommée JQ1, connue jusqu'alors pour ses effets anticancérigènes. Dans une étude récente, des scientifiques australiens de l'université Monash à Melbourne viennent de faire un nouveau pas en avant sur ce sujet.Leur approche est novatrice. Au lieu de chercher le moyen de bloquer la spermatogénèse, ils se sont intéressés à une stratégie alternative pour neutraliser temporairement la fertilité sans l'endommager. Leurs résultats, publiés dans la revue Pnas, pourraient conduire à l'élaboration d'une pilule contraceptive masculine sans effets secondaires majeurs.Pourrait-on inhiber la fertilité masculine en empêchant les spermatozoïdes de se déplacer ' Pour répondre à cette question, les scientifiques ont fabriqué des souris mâles mutantes ne synthétisant plus deux récepteurs protéiques, ' 1A et P2X1, tous deux impliqués dans le transport du sperme de l'épididyme, un petit organe accolé aux testicules, vers l'urètre. Ils avaient vu juste : les rongeurs mutants, incapables d'éjaculer, sont devenus complétement infertiles. En revanche, l'activité sexuelle des mâles est restée la même.En d'autres termes, ils continuent de s'accoupler normalement, la seule différence étant l'absence d'éjaculation. Les chercheurs ont également montré que le sperme, bien qu'incapable de voyager jusque dans les organes génitaux des femelles, était de bonne qualité et pouvait être utilisé en vue d'une insémination artificielle.Les hommes sont-ils prêts à prendre la pilule 'Avec cette étude, les chercheurs ont pu identifier deux récepteurs cellulaires indispensables au transport du sperme et à la fertilité. Ce n'est que la première étape. Reste maintenant à mettre au point des médicaments capables de bloquer l'action de ces deux protéines, de manière temporaire. Les auteurs sont plutôt optimistes.Selon eux, un contraceptif oral pour les hommes devrait être disponible sur le marché d'ici une dizaine d'années. Mais de nombreuses études chez la souris et chez l'Homme sont encore nécessaires pour y parvenir. Il serait par exemple important de vérifier que ce traitement ne modifie pas le plaisir ressenti lors d'un rapport sexuel.Une fois ce contraceptif mis au point, encore faudra-t-il que la société soit prête pour de tels médicaments. « Les sondages nous montrent que les jeunes hommes d'aujourd'hui sont de plus en plus responsables vis-à-vis de la contraception », explique Sabatino Ventura, le directeur de l'étude.« Cette méthode contraceptive n'est pas hormonale et n'a pas d'impact sur le développement du sperme, ajoute-t-il. Les hommes auront probablement moins de réticence à la prendre. » Mais entre la théorie et la pratique, il y a souvent un fossé. Les mentalités évoluent mais les barrières culturelles sont ancrées et il faudra probablement du temps pour que la contraception masculine entre dans les m?urs.




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