Placé au coeur du développement national, le secteur de la formation professionnelle s'adapte au modèle allemand.Pas moins de 15 ministres et organisations patronales, ainsi que la Centrale syndicale Ugta ont signé hier, un important protocole d'accord-cadre pour le développement des qualifications professionnelles et le renforcement des compétences des travailleurs à Alger.Présidé par Nourredine Bedoui, ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, qui a souligné que ce protocole premier du genre «a pour objectif, d'améliorer la compétitivité des entreprises et la création de la plus-value avec pour corollaire la création et la préservation de l'emploi qui garantit le bien-être social des Algériens», a-t-il indiqué, lors de son allocution à Djenane El Mithak à Alger.Disposant d'un potentiel de plus de 1200 structures de formations réparties à travers le pays, un encadrement pédagogique de près de 20 000 formateurs et cadres, le secteur de la formation accueille annuellement quelque 600 000 apprenants, dans plus de 420 spécialités qui regroupent 22 branches d'activités professionnelles qui répondent en fonction de la demande des organismes.Evoquant la création d'un Plan national de formation qui devra répondre à une stratégie globale en termes de mise en oeuvre des entreprises et autres mise en valeur de la notion de la compétence locale, M. Bedoui n'a pas manqué de relever un retard remarquable à rattraper dans ce sens et ce, en commençant par combler les besoins de la main-d'oeuvre qualifiée dans le secteur du bâtiment qui a bénéficié d'une part de gâteau très importante pour le prochain quinquenat 2014-2019.Insistant sur l'importance de «la formation en alternance», le ministre a révélé que l'âge de formation est prolongé jusqu'à 35 ans, tout en faisant référence à l'expérience allemande qui a donné ses preuves, d'où l'inspiration du programme de la formation de l'intelligence du secteur de la formation d'Allemagne. Parmi tant d'autres représentants des organismes patronaux qui ont signé ce protocole d'accord, Boualem Merakchi, président de la CAP qui était accompagné de Nadir Bouaâbas, vice-président de la même organisation patronale, n'a pas manqué de revenir sur l'importance de cet accord qui constitue un des éléments phares pour l'économie et le développement du pays. «La notion de la formation va en continuité de l'éducation. Les deux élements sont indispensables et complémentaires, en même temps et vont dans le sens de la résorption du chômage et du développement de la production nationale», précise-t-il.Par ailleurs, il y a lieu de souligner la nécessité de la prise en charge des doléances qui viennent à partir de la base, afin de mieux maîtriser le flux de l'offre et de la demande en termes de formation et de recrutement qui suit toute politique de formation. «Nous travaillons comme des nègres. Nous sommes l'une des daïras à fournir des cartes d'identité le jour-même. Mais, malheureusement nous sommes confrontés à une pression terrible qui retombe toujours sur les mêmes, pendant que d'autres ne fournissent aucun effort en contre partie des salaires bas», déplore un des responsables de la daïra d'El Harrach à Alger.Certains cadres dirigeants du secteur de la formation n'ont pas manqué de révéler l'arrivée de centaines d'universitaires qui viennent suivre des formations techniques, afin de se doter d'un métier, en fonction de leur choix et les besoins exigés sur le plan professionnel.Par ailleurs, la création de centres d'excellences dans le secteur de la formation figure en grande pompe dans le schéma directionnel et organisationnel du secteur de la formation.
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Posté Le : 16/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amar CHEKAR
Source : www.lexpressiondz.com