Algérie

Beyrouth annule les célébrations de l'indépendance



Beyrouth annule les célébrations de l'indépendance
« Les cérémonies et réceptions officielles à l'occasion de la célébration de l'indépendance généralement organisées par les administrations publiques, les ambassades, les municipalités et les institutions publiques sont annulées », écrit dans la circulaire Tammam Salam, le Premier ministre libanais. Deux raisons sont avancées. Le pays du Cèdre, qui fête son indépendance le 22 novembre depuis 1943, est sans Président depuis la fin du mandat de Michel Sleïmane, le 25 mai dernier. Et seul le chef de l'Etat, qui s'adresse à la nation par un discours télévisé, peut présider les festivités de l'indépendance. Traditionnellement, ce jour est marqué par un défilé des forces armées et de sécurité dans le centre-ville de Beyrouth en présence du chef de l'Etat, du Premier ministre, du président du Parlement, de la classe politique et des diplomates. Nabih Berry, le président de la Chambre, a convoqué, mais en vain, les députés pour élire un président. Quinze séances n'ont pas débouché sur un résultat. Certaines ont tourné court, faute de quorum des deux tiers (86 députés sur les 128). D'autres n'ont pas permis à un des nombreux candidats d'obtenir le nombre de voix nécessaire. Une seizième séance est fixée pour le 10 décembre. Berry, qui estime que les dirigeants maronites sont responsables de la vacance à la présidence, songe à « tenir un sit-in au Parlement jusqu'à ce que les députés se présentent ». « Nous pouvons élire un président sous 36 heures si les pôles chrétiens se mettent d'accord », dit-il. Tammam Salam, qui essaie « en tant que pouvoir exécutif de remplir tant bien que mal le vide présidentiel », pense, lui aussi, qu'il faut élire un président de la République « dans les plus brefs délais » pour pemettre au Liban qui « subit des guerres aléatoires incontrôlées de la part des groupuscules terroristes » de s'en sortir. Ce n'est pas la première fois que le poste de président du Liban est vacant. En 1988, au terme du mandat d'Amine Gemayel, le pays est resté sans président jusqu'en 1989. De nouveau, en 2007, suite au mandat prolongé du président Emile Lahoud, le poste est resté vacant jusqu'au 25 mai 2008, quand le président Sleïmane a été élu. Selon la Constitution, le gouvernement du Premier ministre, Tammam Salam, est en charge de la présidence jusqu'à ce qu'un nouveau président soit élu.




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