Les travailleurs de la société italienne Bentini,
sous-traitant de SAIPEM, chargée de la réalisation du complexe GNL3 dans la
localité de Bethioua, reviennent à la charge. Un
arrêt de travail a été observé hier au niveau de la zone en signe de
protestation contre les conditions socioprofessionnelles au sein de cette
entreprise. Après un débrayage organisé au mois de mars dernier, les
travailleurs ont décidé de relancer le mouvement de protestation pour dénoncer
les droits inscrits dans le code du travail dont ils ont été privés depuis leur
recrutement. Ils sont près de 800 travailleurs à revendiquer l'élaboration d'un
règlement intérieur et une convention collective inexistants, selon le
représentant des travailleurs au sein de cette entreprise. «Nous n'avons
bénéficié d'aucun droit depuis notre recrutement.
La relation de travail est
inexistante et le courant ne passe pas entre la direction et le personnel. Si
quelqu'un demande ses droits, il est automatiquement licencié», indique notre
interlocuteur. «Ce gel d'activité va se poursuivre, nous indique le même
interlocuteur, jusqu'à la prise en charge de nos doléances». En parallèle avec
ce débrayage, un groupe de travailleurs s'est rendu à l'inspection du travail
pour demander une enquête sur les conditions de travail du personnel. «Nous
voulons que cette institution fasse son travail et contrôle la situation des
travailleurs au sein de cette entreprise qui ne respecte pas le code de
travail», a conclu le représentant des travailleurs.
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Posté Le : 08/08/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Mokhtaria Bensaâd
Source : www.lequotidien-oran.com