Située à quelques
encablures de la commune de Béthioua, la localité de Ayayda semble être loin des programmes de développement. «Toutes
les communes de la wilaya d'Oran ont bénéficié de plusieurs projets de
développement et d'énormes budgets ont été injectés pour ces projets. Toutefois,
cette manne financière n'a pas bénéficié à notre localité», dira un habitant de
cette localité. Et d'ajouter : «Notre localité est dépourvue de toutes les
commodités, le transport en commun fait énormément défaut : pour rejoindre le
chef-lieu de la wilaya, il faut se lever tôt pour prendre le Karsan qui mène à la daïra de Béthioua,
pour prendre ensuite un autre moyen de transport qui relie Béthioua
au quartier de l'USTO à Oran ; et à partir de l'USTO, il faut prendre un autre bus ou un taxi pour arriver
au chef-lieu de la wilaya».
Cette agglomération, qui compte des centaines
d'habitants, notamment avec le relogement de plusieurs familles sinistrées qui
résidaient à Oran, est dépourvue de toutes les commodités. «Pour se faire
soigner, il faut aller soit à Arzew soit à Oran, puisque le médecin généraliste
affecté au centre de santé ne vient pas tous les jours», ajoute notre
interlocuteur.
Les habitants de cette localité lancent un
appel aux autorités locales pour régler notamment le problème du transport et
demandent l'ouverture de nouvelles lignes directes entre Ayayda
et Oran. Les habitants sont ainsi contraints de recourir aux services des
clandestins pour regagner leurs domiciles. Les collégiens restent les plus
pénalisés : ils doivent parcourir plusieurs kilomètres à pied, jusqu'à quatre
fois par jour, pour se rendre dans leurs établissements scolaires. Cette
situation provoque le courroux des citoyens qui vivent le supplice, notamment
durant la période hivernale. Le fait de prendre un clandestin au quotidien pour
aller vers le chef-lieu de la commune ou même vers la ville d'Oran revient cher.
La majorité des familles qui habitent ce lieu
sont des gens modestes qui n'arrivent même pas à joindre les deux bouts. Pour
de nombreux citoyens, prendre un clandestin est devenu un luxe, vu les tarifs
exorbitants que demandent ces chauffeurs clandestins.
merci beaucoup pour cette article
- METZ, Algérie
24/10/2011 - 21104
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Posté Le : 06/07/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : J B
Source : www.lequotidien-oran.com