Algérie - Tariqa Taïbiya

Besnès:un arrière-pays méconnu



Besnès:un arrière-pays méconnu
Besnès se trouve dans les monts de l'Ouarsenis, à quelques kilomètres de Aïn Tarik.Ce lieu a abrité pendant des siècles la confrérie Taïbya dont la zaouïa mère,fondée au XIème siècle de l'Hégire (en 1649 de l'ère chrétienne exactement, par le cherif Moulay Abdellah ben Brahim,descendant du sultan Idriss II) se trouve à Ouazzane (Maroc).
Sa proximité avec la médersa de Mazouna a renforcé et étendu son influence dans toute l'Oranie et jusqu'aux confins du Touat.
Le plus ancien mausolée et le plus vénéré appartient à Sidi Youssef ; ce saint homme, pétri de foi et d'abnégation,a accueilli plusieurs tribus venues chercher refuge pendant les persécutions turques et françaises.Beaucoup d'entre elles se réclament aujourd'hui de sa descendance,et recommencent à l'honorer après plusieurs années d'absence.
La zaouïa a connu son âge d'or jusqu'à la guerre de libération,date à laquelle le site a été pilonné par l'armée française.Elle a continué à vivre jusqu'à la disparition du Cheikh Mouley Abdallah , en 1972. Désertée par tous ses habitants depuis la 'décennie noire',elle renaît peu à peu avec le retour des visiteurs,chorfas et adeptes de la Tariqa Taïbya qui se perpétue dans quelques grandes villes de l'Ouest Algérien.
La population de Besnès s'est blottie dès l'origine sur ces reliefs boisés et propices à la méditation; l'oued Gargour et l'unique source pérenne ont irrigué les petits jardins verdoyants qui produisaient légumes et fruits.Les habitants,travailleurs tenaces et patients, ont su tirer profit de la culture de l'orge,de l'apiculture,de l'élevage caprin,de l'artisanat local (nattes en feuilles de palmier,outres en peau de chèvre..) et de l'exploitation raisonnée du bois de résineux (habitat,outils, chauffage...).
Une timide politique de réhabilitation,depuis l'élévation de Aïn Tarik au rang de Daïra s'est limitée à la restauration du marabout de Sidi Youssef; la route menant à Besnès n'est pas encore tout à fait sécurisée,ni goudronnée.Les ravinements menacent la forêt ainsi que les rares édifices,témoins d'un passé riche et intense.


Cela aurait bien de préciser l’origine charif de sidi Youcef fils de sidi abdelrahmane Merci pour votre travail
Attia m - Paris, Algérie

15/12/2021 - 534053

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Bonjour, De Besnès il ne subsiste hélas que deux mausolées, un cimetière abandonné et quelques ruines.De temps à autre,les B'saniss viennent visiter les sépultures de leurs ancêtres;le site est quasi-désert, et n'abrite plus personne depuis le tarissement de l'unique source de l'oued Gargour.La végétation a repris ses droits sur les espaces jadis cultivés:lentisques et pins sylvestres ont colonisé les cours et jardins.La route qui mène à Besnès est à peine carrossable:sur 3 km,c'est plus une piste qui conduit les visiteurs à pied jusqu'à Sidi Youssef et Sidi Mohamed.La promenade est cependant vivifiante au milieu d'une forêt de résineux et le silence des lieux se prête à la méditation et au recueillement.La zaouïa revivra-t-elle un jour? C'est en tout cas prédit par les anciens et Dieu seul est savant...
- Relizane, Algérie

22/05/2016 - 299350

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Bonjour, je visiterai surement cette région dans les jours à venir ... que me conseillez vous de visiter et prendre en photo. L'ancienne zaouia existe-t-elle toujours? Merci
Hichem - Photojournaliste - Tlemcen, Algérie

22/05/2016 - 299325

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BONJOUR a tous notre zaouia est considéré comme l'une des plus connu pour son savoir du et l'enseignement de l'islam mais pendant la colonisation durant les années 40 ils ont étaient contraint de la déserter pour ses richesses pour mieux comprendre il vaut mieux visiter
si merabet sahraoui - Dahmouni, Algérie

05/07/2012 - 35411

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Bonjour; c'est une propre analyse et conviction rien d'autre.
Hamdaoui Amine - oran, Algérie

22/09/2010 - 6806

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J'avoue ne pas être au courant de cette information, j'aimerais en savoir plus si vous avez des sources sérieuses. Mohamed
SI MERABET Mohamed - Fonctionnaire - VALENCE, France

21/09/2010 - 6762

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Merci; je voulais dire l'extection de l'université de Besnès dans les debuts du siecle passé n'été pas à l'origine naturel, je crois qu'il y'avais d'autres causes colonial avec une complissité local... Mes respects Amine
amine hamdaoui - oran, Algérie

21/09/2010 - 6757

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La migration des Besnassis s'est faite naturellement, lorsque la démographie augmente et que la région ne peut plus nourrir sa population;ce n'est pas une zone de grandes plaines comme la Mitidja ou le bassin du Chéliff.Les départs se sont surtout faits sentir à partir de 1947,lorsque l'autorité coloniale a commencé à délivrer la nationalité française aux Algériens:beaucoup sont partis travailler en France (Hadj Mohamed Hamdaoui en fait partie),et c'est le cas de milliers de travailleurs originaires des montagnes de l'Ouarsenis, du Sersou, des Aurès.... Cordialement Mohamed SI MERABET
SI MERABET Mohamed - Fonctionnaire - Valence, France

21/09/2010 - 6753

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le malheur de Besnès c'est que El Bessènis l'ont quité suite à des situations invivable et défficiles qu'elle a connue la region depuis les années quarante, pourquoi Besnès et pas d'autre. Merci.
hamdaoui mohamed elamine ben Belkacem - DRH - Oran, Algérie

21/09/2010 - 6745

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