Algérie

Bertrand (1856-1941).(entre Déshumanisation Et Négation).


L’entrée en lice de louis Bertrand, avec son premier roman intitulé le Sang des races (1898), est emblématique d’un cheminement personnel qui mû par le démérite de son pays, envisagea une solution venant d’ailleurs : inoculer un sang frais à une nation française en proie au déclin (défaite face aux Prussiens). S’appuyer sur la colonie nord-africaine, récemment conquise fut un expédient idéal. Louis Bertrand s’employa, donc, à doter la communauté coloniale française en Algérie d’une expression littéraire esthétique, digne de ce nom. Dans cette optique, il s’évertua à célébrer, notamment à travers ses ouvrages (Le Jardin de la mort ; Sur les routes du Sud ; Les villes d’or ; Le Mirage oriental; Le sens de l’ennemi/; Devant l’Islam/1926), les valeurs de la vie laborieuse, la dynamique du petit peuple européen ; l’empreinte indélébile de la latinité en Afrique ; l’universalisme du Christianisme émancipateur, etc. Mais sa conception romanesque n’allait pas sans l’effacement de l’« indigène » qu’il déposséda de ses attributs, notamment la dimension arabo-islamique, ainsi que ses valeurs propres

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