Berraf

C'est ce qu'a annoncé, hier, le président du Comité olympique algérien, Mustapha Barraf, lors d'une conférence de presse au siège du COA.« Si on a l'accord du gouvernement, l'Algérie abritera les prochains Jeux africains de la jeunesse et fera acte de sa candidature à l'ACNOA, lors de la réunion du 20 mars 2014, à Alger. Cette candidature, une fois enregistrée, sera soumise à ratification au niveau de l'assemblée générale de l'instance africaine », a expliqué M. Berraf, et de poursuivre : « Pour nous, l'organisation de ces JAJ en Algérie est une symbolique très forte à l'endroit de notre jeune population pour laquelle l'Etat fournit beaucoup d'efforts. Ces jeux s'inscrivent dans l'optique de donner à nos jeunes athlètes l'opportunité de prendre part à des compétitions de haut niveau », a souligné le président du COA. Outre son intérêt sur le plan sportif, le rendez-vous aura un « impact culturel et socio-économique très important pour l'Algérie », a expliqué le conférencier.Réunion du bureau exécutif de l'ACNOA en mars 2014 à AlgerBerraf fera également savoir que l'Algérie abritera la réunion ordinaire du bureau exécutif de l'Association des comités nationaux olympiques africains (ACNOA), le 20 mars 2014. « La prochaine réunion ordinaire de l'exécutif de l'ACNOA aura lieu à Alger, en présence du président de l'instance olympique africaine, le général Lassana Palenfo, et du président de l'ACNO (Association des comités nationaux olympiques) le Koweïtien cheïkh Ahmad Al Sabah », a-t-il indiqué. Le premier responsable de l'instance olympique algérienne n'écarte pas la présence éventuelle du nouveau président du CIO, Thomas Bach, qui « devrait honorer l'invitation du COA si son agenda le lui permet », a souligné Berraf. Outre les questions liées au fonctionnement de l'ACNOA, la réunion se penchera sur la tenue des 2es Jeux africains de la jeunesse (JAJ) à Gaborone-2014 et aux Jeux Olympiques de la jeunesse (Nanjing-2014). Pour rappel, l'ACNOA est composée de 54 membres, alors que son bureau exécutif est constitué d'un président, de quatre vice-présidents dont une femme, d'une secrétaire général, d'un trésorier et des présidents des sept zones.