Le sport algérien est en train de «bâtir» sa énième bérézina, à Mersin, la ville turque qui abrite la 17e édition des Jeux méditerranéens. La compétition tire à sa fin et la participation algérienne frôle toujours le ridicule. Il est fort probable que, d'ici la fin du tournoi, des Algériens - dans la boxe et l'athlétisme- puissent remporter des médailles, les plus convoitées. Cela ne changera pas grand-chose à un sport algérien qui collectionne échecs et contre-performances. Les quelques médailles s'avéreront insignifiantes pour occulter la réalité d'un sport algérien en état de décomposition avancée. La succession des ratages en est la parfaite illustration. C'est d'autant plus significatif qu'il ne s'agit pas d'une compétition de rang olympique ou mondial. Sans réduire de la valeur de ce rendez-vous, il faut convenir que les Jeux méditerranéens sont à classer dans la catégorie des manifestations intermédiaires. Dans lesquelles, l'Algérie se devait d'être parmi les meilleurs. Tout au moins juste derrière les représentants des pays de la rive nord de la Méditerranée qui auraient atteint un niveau que nous, Algériens, nous ne pouvons pas tenir. Mais, à Mersin, le classement de l'Algérie est honteux. Il rappelle celui des Jeux sportifs arabes de Doha en 2011, qui n'est pas moins catastrophique.
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Posté Le : 26/06/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amirouche Yazid
Source : www.latribune-online.com