L'ancien chef de service des affaires sociales et du contentieux au
ministère de la Justice, Mellouk Benyoucef, a été condamné, dans la matinée
d'hier, à 4 mois de prison ferme, pour diffamation, par la cour d'appel
d'Alger. C'est ce qu'annonce un communiqué du collectif SOS Libertés, rendu
public hier.
Selon le communiqué, cet ancien
fonctionnaire au ministère de la Justice est harcelé depuis 18 ans, chassé de
son travail et déchu de ses droits. SOS Libertés souligne que Mellouk, qui est
gravement malade, est réduit à la misère pour «un crime» impardonnable, celui
d'avoir brisé la loi du silence…
«Le Collectif SOS Libertés,
indigné par cet attentat contre la mémoire et le droit exprime son entière
solidarité avec Benyoucef Mellouk, salue son combat solitaire pour la vérité et
exige le rétablissement immédiat de ses droits socioprofessionnels… Le
collectif appelle aussi à la constitution d'une commission d'enquête
indépendante pour démasquer les resquilleurs de l'histoire et mettre ainsi un
terme à l'ignoble outrage perpétré contre la révolution et ses martyrs», lit-on
dans ce communiqué.
Pour rappel, ce haut
fonctionnaire du ministère de la Justice était poursuivi pour diffamation suite
aux plaintes de l'ancien ministre des Moudjahidine, Mohamed Djeghaba, et
l'ancien ministre de l'Intérieur, Mohamed Salah Mohammedi, dans le cadre de
l'affaire dite des «magistrats faussaires».
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Posté Le : 23/03/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Djamel B
Source : www.lequotidien-oran.com