Bensenouci redevient président

Ancien collaborateur et proche ami du défunt Kacem Elimam, figure bien connue du Mouloudia d'Oran des années 1990, Chamseddine Bensenouci est, depuis dimanche soir, le tout nouveau président du club sportif amateur du club d'El-Hamri. Connu par tous les anciens du Mouloudia sous le sobriquet de "Ch'missou", neveu du défunt Mohamed, président temporaire en 1997, cet ancien cadre de Naftal, aujourd'hui retraité, a été élu à 44 voix contre 42 pour son seul concurrent et rival, Bellellou Baroudi.Soutenu par l'actuel président du conseil d'administration de la SSPA-MCO, Tayeb Mehiaoui, par bon nombre des sociétaires de la section handball ainsi que par le noyau dur du groupe des anciens joueurs des années 1970, Bensenouci a été déclaré vainqueur à l'issue d'une assemblée générale élective qui a été maintes fois interrompue en raison de palabres, disputes et autres accrochages verbaux entre les deux clans en concurrence.
Le nouveau patron du CSA-MCO présidera un comité directeur composé de Sbaâ Bachir qui a obtenu 55 voix, Bessol (52 voix), Kherroubi (47 voix), Nacereddine Bessedjrari (45 voix), Kouider Boukessassa (41 voix), Mokhtar Chergui (39 voix) ainsi que Redouane Benzerga (32 voix). Le vrai vainqueur de cette AGE aura, cependant, été Tayeb Mehiaoui qui détient désormais les pleins pouvoirs, aussi bien au niveau de la SSPA-MCO que du CSA-MCO.
La manière avec laquelle il a, d'ailleurs, ostensiblement montré sa joie à l'issue du scrutin démontre à quel point il tenait à "battre" Bellellou Baroudi, non pas pour ce que représente ce dernier, mais plutôt en raison de l'identité de son principal soutien, un "ancien joueur" très impopulaire auprès de la rue mouloudéenne et qui a perdu, désormais, toute son influence auprès de ses pairs.
D'aucuns estimaient, d'ailleurs à juste titre, que Chamseddine Bensenouci a bénéficié d'une sorte d'un vote sanction, vu que beaucoup d'anciens joueurs ont choisi son camp juste pour se démarquer de leur "ancien compère" face auquel Tayeb Mehiaoui a gagné la bataille de la SSPA et le combat du CSA.


Rachid BELARBI