Le RND ne semble pas mieux loti que son frère ennemi, le FLN. Le parti traverse en effet, lui aussi, une grave crise interne. Décidément, la démission d'Ahmed Ouyahia de son poste de secrétaire général et son remplacement par Abdelkader Bensalah qui assurera l'intérim jusqu'au prochain congrès, n'a pas apaisé les tensions entre les deux protagonistes de cette crise interne, à savoir les partisans et les opposants de l'ex-premier responsable du parti. Ahmed Ouyahia, qui a démissionné de son poste de secrétaire général au tout début du mois de janvier dernier a, apparemment, laissé un très lourd héritage puisque les tiraillements et les luttes intestines persistent. Le nouveau secrétaire général par intérim, Abdelkader Bnsalah, qui a été plébiscité par les deux camps lors du conseil national tenu il y a un mois de cela, est ainsi confronté à une fronde émanant des deux groupes rivaux qui se disputent le leadership. En somme, Abdelkader Bensalah est entre deux feux. Il subit de fortes pressions de part et d'autre. Le mouvement de redressement, que dirige l'ex-ministre de la Santé, Yahia Guidoum, qui a été pour beaucoup dans la chute d'Ahmed Ouyahia, n'est pas content de la démarche entreprise par Bensalah.Yahia Guidoum et ses amis sont en effet très en froid avec le nouveau patron du RND. Ils lui reprochent de maintenir les coordinateurs des wilayas, alors que ces derniers sont honnis par la base militante et les cadres qu'ils ont marginalisés , voire même exclus des rangs du parti. Bensalah n'a pas jusqu'à présent répondu favorablement à ses insistantes sollicitations. Il veut apparemment prendre tout le temps nécessaire pour examiner d'abord la situation organique du parti avant, de procéder, éventuellement, à quelques changements dans les structures locales. Il a d'ailleurs tenu, plusieurs réunions avec les coordinateurs de wilayas depuis qu'il a succédé à Ahmed Ouyahia. Il se réunira, de nouveau, avec ces responsables locaux dans les prochains jours. La réunion est prévue pour la semaine prochaine. Si Guidoum et ses amis font de cette revendication leur cheval de bataille, c'est qu'ils craignent que le maintien des coordinateurs à leurs postes, ne leur soit fatal. Car les coordinateurs ont tous été installés par Ahmed Ouyahia, à qui ils demeurent, par voie de conséquence, fidèles. Ils pourront dès lors peser de tout leur poids pour la désignation des délégués au prochain congrès qui devrait avoir lieu dans quelques mois seulement. C'est cette raison qui motive les craintes de Guidoum et ses amis qui ont ainsi donné un ultimatum à Bensalah afin qu'il accède à leurs revendications. Ils menacent même en effet de réactiver le mouvement de redressement.
Les ennuis de Abdelkader Bensalah sont allés crescendo puisque même les partisans de l'ex-secrétaire général sont montés au créneau il y a quelques jours. Ils ont ainsi critiqué la composante du bureau qui dirige, avec Bensalah, les affaires du parti. Un bureau composé de huit personnes, soit quatre membres de chaque groupe. Ainsi, Abdelkader Malki, Mohamed-Tahar Bouzeghoub, Abdelkrim Harchaoui et Ali Rezgui sont présentés comme étant des fidèles à Ouyahia, alors que Yahia Guidoum, Bakhti Belaïb, Tayeb Zitouni et Hami Laroussi sont de farouches opposants à la ligne de l'ex-secrétaire général. Cette montée au creneau brouille davantage les cartes au sein du RND et exacerbe les tiraillements. Ce d'autant que les protestataires auraient saisi le ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia, pour lui signifier la non-conformité de ce bureau avec les statuts du parti. Cette correspondance au ministre de l'Intérieur aurait été signée par 120 membres du conseil national qui considèrent que ce bureau provisoire est l'émanation des pressions de Guidoum et ses amis, alors qu'ils sont minoritaires au sein de la plus haute instance du parti. Ils considèrent en outre que le bureau national dispose encore de la légitimité. Du pain sur la planche pour Bensalah, qui se retrouve, finalement, dans une très peu confortable position.
Le RND ne semble pas mieux loti que son frère ennemi, le FLN. Le parti traverse en effet, lui aussi, une grave crise interne. Décidément, la démission d'Ahmed Ouyahia de son poste de secrétaire général et son remplacement par Abdelkader Bensalah qui assurera l'intérim jusqu'au prochain congrès, n'a pas apaisé les tensions entre les deux protagonistes de cette crise interne, à savoir les partisans et les opposants de l'ex-premier responsable du parti. Ahmed Ouyahia, qui a démissionné de son poste de secrétaire général au tout début du mois de janvier dernier a, apparemment, laissé un très lourd héritage puisque les tiraillements et les luttes intestines persistent. Le nouveau secrétaire général par intérim, Abdelkader Bnsalah, qui a été plébiscité par les deux camps lors du conseil national tenu il y a un mois de cela, est ainsi confronté à une fronde émanant des deux groupes rivaux qui se disputent le leadership. En somme, Abdelkader Bensalah est entre deux feux. Il subit de fortes pressions de part et d'autre. Le mouvement de redressement, que dirige l'ex-ministre de la Santé, Yahia Guidoum, qui a été pour beaucoup dans la chute d'Ahmed Ouyahia, n'est pas content de la démarche entreprise par Bensalah.Yahia Guidoum et ses amis sont en effet très en froid avec le nouveau patron du RND. Ils lui reprochent de maintenir les coordinateurs des wilayas, alors que ces derniers sont honnis par la base militante et les cadres qu'ils ont marginalisés , voire même exclus des rangs du parti. Bensalah n'a pas jusqu'à présent répondu favorablement à ses insistantes sollicitations. Il veut apparemment prendre tout le temps nécessaire pour examiner d'abord la situation organique du parti avant, de procéder, éventuellement, à quelques changements dans les structures locales. Il a d'ailleurs tenu, plusieurs réunions avec les coordinateurs de wilayas depuis qu'il a succédé à Ahmed Ouyahia. Il se réunira, de nouveau, avec ces responsables locaux dans les prochains jours. La réunion est prévue pour la semaine prochaine. Si Guidoum et ses amis font de cette revendication leur cheval de bataille, c'est qu'ils craignent que le maintien des coordinateurs à leurs postes, ne leur soit fatal. Car les coordinateurs ont tous été installés par Ahmed Ouyahia, à qui ils demeurent, par voie de conséquence, fidèles. Ils pourront dès lors peser de tout leur poids pour la désignation des délégués au prochain congrès qui devrait avoir lieu dans quelques mois seulement. C'est cette raison qui motive les craintes de Guidoum et ses amis qui ont ainsi donné un ultimatum à Bensalah afin qu'il accède à leurs revendications. Ils menacent même en effet de réactiver le mouvement de redressement.
Les ennuis de Abdelkader Bensalah sont allés crescendo puisque même les partisans de l'ex-secrétaire général sont montés au créneau il y a quelques jours. Ils ont ainsi critiqué la composante du bureau qui dirige, avec Bensalah, les affaires du parti. Un bureau composé de huit personnes, soit quatre membres de chaque groupe. Ainsi, Abdelkader Malki, Mohamed-Tahar Bouzeghoub, Abdelkrim Harchaoui et Ali Rezgui sont présentés comme étant des fidèles à Ouyahia, alors que Yahia Guidoum, Bakhti Belaïb, Tayeb Zitouni et Hami Laroussi sont de farouches opposants à la ligne de l'ex-secrétaire général. Cette montée au creneau brouille davantage les cartes au sein du RND et exacerbe les tiraillements. Ce d'autant que les protestataires auraient saisi le ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia, pour lui signifier la non-conformité de ce bureau avec les statuts du parti. Cette correspondance au ministre de l'Intérieur aurait été signée par 120 membres du conseil national qui considèrent que ce bureau provisoire est l'émanation des pressions de Guidoum et ses amis, alors qu'ils sont minoritaires au sein de la plus haute instance du parti. Ils considèrent en outre que le bureau national dispose encore de la légitimité. Du pain sur la planche pour Bensalah, qui se retrouve, finalement, dans une très peu confortable position.
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Posté Le : 21/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kamal Hamed
Source : www.lemidi-dz.com