Le président du Sénat a mis en exergue le rôle que joue l'institution dans la préservation de la stabilité de la nation.Il a fait d'une pierre deux coups. Le Conseil de la Nation a célébré hier le septième anniversaire de sa création et le deuxième anniversaire de la révision de la Constitution. La cérémonie s'est tenue au sein de l'hémicycle de la chambre haute, en présence de tous les membres du gouvernement, à sa tête le Premier ministre Ahmed Ouyahia, ainsi que le secrétaire général de la Présidence. Un événement marqué par un fort soutien au président de la République. En cette période préélectorale marquée par la polémique du 5e mandat, Bensalah a saisi cette occasion pour lancer des messages politiques forts. Le deuxième homme politique de l'Etat a présenté à la fois le bilan du président et celui de son institution qui a vu le jour deux ans avant son arrivée à la tête du pays. Il a tenu en préambule à défendre le rôle joué par son institution en rappelant les circonstances dans lesquelles elle a été créée. ««Le Conseil de la nation a été institué dans des circonstances exceptionnelles sur le plan sécuritaire, économique et social l'Etat était quasiment absent, l'économie était à l'arrêt, la société était déchirée et le terrorisme régnait», a-t-il rappelé, afin de prendre l'opinion publique à témoin. En revenant 20 ans en arrière, le président du Sénat voulait fermer définitivement la parenthèse à la polémique sur la dissolution du Sénat. Il a mis en exergue le rôle de l'institution dans la stabilité du pays en guise de réponse à ceux qui disent que le Sénat n'a pas lieu d'être. «Si nous évoquons aujourd'hui la situation dans laquelle se trouvait le pays à l'époque, c'est pour rappeler les circonstances dans lesquelles le Conseil de la nation a vu le jour et faire une comparaison avec le climat qui régnait en Algérie et la situation du pays aujourd'hui», a-t-il affirmé. Pour lui, même si les circonstances ne sont plus les mêmes, le Sénat reste une institution capitale dans le travail constitutionnel. Il a rappelé que c'est à partir de ce Sénat que le premier gouvernement de l'Algérie indépendante a été proclamé et dans ces salles ont été rédigées les premières lois qui ont régi et continuent de régir le pays. Bensalah a rendu hommage aux regrettés Bachir Boumaza et Mohammed Chérif Messaâdia, qui étaient à la tête du Sénat, pour leur apport à l'institution. Bensalah a reconnu l'appui du président de la République pour consolider le Sénat. «Je tiens ici à rappeler que le Conseil de la nation n'aurait pas pu assumer son rôle et atteindre la place qu'il occupe aujourd'hui, sans le soutien franc du président de la République...», a-t-il souligné. Le deuxième homme politique de l'Etat a assuré que «le Conseil de la nation a toujours été pionnier et continuera à l'être en remplissant les prérogatives qui lui sont dévolues par la Constitution». Bensalah a réitéré le soutien du Sénat au programme du président de la République. «Nous tenons également à affirmer au président de la République Abdelaziz Bouteflika que nous continuerons à soutenir son programme et appuyer la politique de réforme qu'il a initiée», a-t-il déclaré devant l'assistance. Le Conseil de la nation a franchi un grand pas dans les réalisations du président de la République depuis 1999 jusqu'à aujourd'hui sur le plan sécuritaire, économique et constitutionnel. Une vidéo retraçant cette évolution a été diffusée. Ce n'est pas tout. Un Prix de reconnaissance aux efforts du chef de l'Etat a été remis au secrétaire général de la Présidence.
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Posté Le : 08/02/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nadia BENAKLI
Source : www.lexpressiondz.com