Benouari a tenu sa conférence de presse, accompagné même d'un expert dans la langue des signes.Présentant hier son programme de travail dans un grand hôtel d'Alger, le candidat à la prochaine élection présidentielle du 17 avril 2014, Ali Benouari, s'est prononcé pour la proclamation d'une deuxième République dotée d'un Parlement fort et contre la règle économique des 51/49%, qui bloque, dit-il, les investissements directs étrangers (IDE) et empêche les jeunes de créer leur propre entreprise et qui sont pénalisés par leur incapacité de cumuler leur part du capital. Cet ancien ministre (62 ans), délégué au Trésor du gouvernement Ghozali, qui a annoncé sa candidature à la date symbolique du 1er Novembre dernier, jouit de la double nationalité algérienne et suisse. Il a estimé la prochaine échéance électorale, comme celle de «la dernière chance». C'est devant un parterre dense, composé essentiellement de journalistes et entouré de panneaux de slogans de campagne (Bâtir l'avenir, réalisme, réformes...) le tout rassemblé en un leitmotiv moteur «Pour l'Algérie», que Benouari a tenu sa conférence de presse, accompagné même d'un expert dans la langue des signes. Il a préconisé une «réforme totale, mais pas brutale» qui doterait de façon effective «la liberté aux Algériens». Plaidant pour les concepts de «Travail, justice et liberté», le candidat a appuyé l'idée d'une aide personnalisée au logement qui prendrait en ligne de compte l'éventualité du travailleur dans une autre wilaya ou circonscription. Il a, par ailleurs, souligné l'échec de créer «l'Etat moderne et social rêvé», tout en qualifiant de «pathologique» la relation de l'Algérie avec les devises. Ainsi, il a regretté que l'importante masse monétaire en circulation, «sert l'informel et la corruption» à travers lesquels des «négociants» achètent des devises sur le marché parallèle et ne paient pas d'impôts. Dénonçant la concurrence déloyale établie générée par l'informel, il a estimé nécessaire une réforme fiscale à même de réduire l'évasion fiscale. L'impôt, dit-il, gagnerait à être fixé à «10% seulement, ce qui amènerait tous les opérateurs économiques à faire des déclarations réelles et à payer leurs redevances». Il n'est pas impératif de suivre l'exemple fiscal français, dont nous avons «hérité» et qui a conduit ce même pays à une situation «catastrophique» que l'on connaît.Il citera les réussites économiques constatées, par le truchement de la méthode préconisée en Corée du Sud, Singapour, Chine, Afrique du Sud, Brésil, Turquie...devenue la 17e puissance économique mondiale qui siège désormais dans le G 20.
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Posté Le : 06/02/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Abdelkrim AMARNI
Source : www.lexpressiondz.com