Algérie

Benmeradi n'exclut pas une année blanche



Benmeradi n'exclut pas une année blanche
Les concessionnaires automobiles peuvent attendre encore jusqu'à l'année prochaine pour reprendre leur activitéLes concessionnaires automobiles qui aspiraient décrocher un quota allant entre 82 000 et 120.000 unités, n'auront finalement rien.
Ce n'est pas la fin du tunnel pour les concessionnaires automobiles. L'année 2017 peut être une année blanche pour l'importation des véhicules. Interpellé sur cette question fracassante, le ministre du Commerce n'a pas exclu cette thèse. «Il est possible qu'il y aura une année blanche en matière d'importation des véhicules», a soutenu Mohamed Benmeradi en marge de la séance de débat sur le plan d'action du gouvernement tenue au Conseil de la nation. Les concessionnaires automobiles peuvent attendre encore jusqu'à l'année prochaine pour reprendre leur activité.
Le ministre du Commerce a affirmé que la commission examine toujours les dossiers des concessionnaires et leurs demandes, sans pour autant donner plus de détails sur l'échéance de délivrance des autorisations. Les concessionnaires automobiles qui aspiraient décrocher un quota allant entre 82.000 et 120.000 unités, n'auront finalement rien. Le gouvernement a apparemment décidé de ne pas baisser uniquement les quotas mais d'interdire carrément les importations pour l'année en cours. Le dossier est pendant depuis janvier dernier. Désespérés par cette situation, les concessionnaires automobiles lancent un SOS. Dans un courrier adressé le 18 septembre au ministre de l'Industrie et des Mines, l'Association des constructeurs et des concessionnaires automobiles en Algérie (AC2A) a fait part de la situation catastrophique que traverse le secteur automobile et les conséquences sur les entreprises.
«L'absence de lignes claires quant aux périodes d'attribution des quotas, mais aussi aux volumes attendus, plonge nos entreprises dans une situation précaire inédite», avait indiqué l'AC2A qui informe le gouvernement que des dizaines de milliers d'emplois sont menacés. Ce cri n'est pas le premier du genre.
Les concessionnaires automobiles se sont exprimés plusieurs fois, mais en vain. Le gouvernement ne semble pas pressé. Pour freiner davantage les importations du secteur automobile qui a pesé lourd sur la balance commerciale avec 5,7 milliards de dollars (417.913 unités) en 2014 et 3,14 milliards de dollars en 2015 (265.523 véhicules importés), le gouvernement compte baisser davantage à travers la suspension des importations. Le ministre du Commerce a même affirmé que la liste des produits qui seront soumis aux licences d'importation sera élargie.


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