Algérie

BENMERADI EVOQUE UN PARTENARIAT AVEC DES QATARIS Une usine sidérurgique est déjà lancée



Une usine sidérurgique est déjà lancée, dans le cadre d'un partenariat avec des opérateurs qataris.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Selon le ministre de l'Industrie, de la Pme et de la Promotion de l'Investissement, Mohamed Benmeradi qui était l'invité, hier, de la rédaction de la Chaîne III de la radio nationale, cette usine qui sera détenue à 49% par ces partenaires moyen-orientaux, aura une capacité de production de 5 millions de tonnes par an d'aciers. Plus précis dans ses propos que la veille devant les députés, le ministre de l'Industrie a indiqué que cette usine produit 2 millions de tonnes d'aciers longs dans une première étape et des aciers plats et spéciaux dans une seconde. Selon M. Benmeradi, une étude préliminaire sera finalisée d'ici 3 mois et permettra d'identifier tous les aspects de ce partenariat. Et d'autant qu'il s'agit de contribuer à réduire la forte facture d'importation de tous les produits sidérurgiques (10 milliards de dollars) et couvrir les besoins du marché capable d'absorber 5 millions de tonnes par an. Or, des besoins insuffisamment couverts même si l'usine d'El Hadjar devrait augmenter ses investissements pour atteindre une capacité de production de 1 million de tonnes d'aciers. D'autre part, s'il s'est montré optimiste sur la possibilité d'un accord avant la fin de l'année avec le constructeur automobile français Renault, pour la réalisation d'une usine de fabrication de voitures, Mohamed Benmeradi le semblait moins quant au projet de partenariat avec l'allemand Volkswagen. Dans la mesure où la partie algérienne attend la réponse du constructeur allemand à ses propositions sur le principe, avant d'engager les discussions techniques. Et d'autant qu'il «faut un temps» pour la négociation sur un dossier «lourd», relève l'invité de la Chaîne III qui indique que l'investissement dans l'industrie automobile avoisine un milliard d'euros, avec 600 millions d'euros devant être investis en première étape. Et dans la mesure où l'Algérie ambitionne de développer une industrie de fabrication «en toute modestie, et pas pour faire du montage», dira-t-il même si le montage pourrait générer de la valeur ajoutée. Par ailleurs, Mohamed Benmeradi qui constate un «net retour», voire la hausse, de l'investissement direct étranger, au regard du nombre croissant de dossiers déposés au Conseil national de l'investissement (CNI), s'est déclaré «étonné» par le classement de l'Algérie au 140e rang par rapport à son climat d'affaires. Dans la mesure où ce classement porte sur une période antérieure et ignore la faible pression fiscale qui prévaut en Algérie. Cela même si Mohamed Benmeradi qui reconnaît qu'«il y a encore beaucoup de choses à faire» pour améliorer ce climat, affirme pourtant, que «nous avons vraiment secoué le cocotier » en matière de guichet unique. Par ailleurs, le ministre de l'Industrie a précisé que sur les 1 250 milliards de dinars consacrés au développement du secteur industriel public, 25% portent seulement sur l'assainissement financier.


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