Algérie

Benmeradi appelle au transfert du savoir-faire



Benmeradi appelle au transfert du savoir-faire
«Nous demandons aux élites algériennes établies à l'étranger de mettre leur savoir-faire à la disposition de leur pays», a indiqué, hier à Alger, Mohamed Benmeradi, le ministre de l'Industrie, de la PME et de l'Investissement, en marge du premier Forum de partenariat avec la diaspora algérienne établie aux Etats-Unis.
En effet, lors de ce premier Forum organisé par l'Association internationale de diaspora algérienne (AIDA) avec le soutien de l'ambassadeur d'Algérie à Washington et de l'US Algeria Business Council, et sous le patronage du ministre de l'Industrie, M. Benmeradi a demandé aux diasporas algériennes et plus précisément celle établie aux USA d'accompagner les start-ups algériennes dans leur parcours afin de développer l'économie nationale à l'instar des autres pays du monde. Cette rencontre de deux jours regroupe environ trente diasporas avec diverses organisations publiques et privées. Une rencontre qui exposera, cet après-midi, des propositions et tracera une feuille de route dont laquelle sont expliqués des points essentiels, à savoir le rôle de chaque partie et la forme de collaboration à court, moyen et long termes que ce soit au niveau des entreprises publiques ou privées mais aussi au niveau des universités et des incubateurs. Ce plan de travail projette de développer les start-ups en Algérie et de les accompagner pour créer des PME par le transfert de technologies et du savoir-faire. A ce titre, Smaïl Chikhoune, co-fondateur d'AIDA, président de l'US Algeria Business Council et porte-parole de la délégation de la diaspora algérienne aux USA, s'est montré très positif surtout que l'Etat algérien soutient ce genre de projets d'envergure nationale. «Nous somme heureux de savoir que le programme du gouvernement, à travers l'Ansej, par exemple, aide beaucoup les jeunes par le financement», a-t-il soutenu. Cette démarche contribuera, souligne-t-il, à la création d'un écosystème avec le principe «université, incubateur, entreprise», puisqu'il existe réellement en Algérie des compétences. Selon lui, l'existence d'un incubateur à côté de chaque université est primordiale dans le sens où cela permettra de rapprocher les entreprises des universités en créant une synergie, améliorant ainsi leurs produits et encourageant par conséquent les étudiants à développer leurs compétences. L'enjeu semble être très intéressant dans la mesure où la diaspora algérienne représente 20% de notre population avec environ sept millions de représentants dont environ 200 000 sont des chefs d'entreprise qui gèrent près de 100 milliards de dollars. Ces collaborations seront alors une première étape pour d'éventuels partenariats entre les compétences algériennes établies dans les deux continents, africain et américain, dans le futur.


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