Algérie

Benito Bruzzo, président de la fédération française des travaux publics : " On est là à Alger pour changer les méthodes de partenariats "



Benito Bruzzo, président de la fédération française des travaux publics :
"On est là à Alger pour changer les méthodes de partenariat pratiquées jusqu'à maintenant pour aller dans le sens de gagnant-gagnant " a déclaré hier, Benito Bruzzo, président, de la fédération nationale française des travaux publics (FFTP), lors de la rencontre d'affaires, organisée à l'hôtel Hilton d'Alger, entre les opérateurs économiques de la confédération algérienne de patronat (CAP) avec leurs homologues français de la FNFTP et en présence des banquiers algériens. Ainsi il n'a pas manqué de souligner dans ce sens que toute économie est basée sur l'entreprise qui est, dit-il, la vraie richesse d'un pays. La FNFTP représente 8.800 entreprises françaises de travaux publics, selon M Bruzzo, chef d'une délégation de six hommes d'affaires et investisseurs français présents à Alger dans le cadre de la recherche d'opportunités de partenariats et d'investissements avec leurs partenaires algériens de la CAP. " Nous avons un système de formation et de la formation des formateurs au sein de la fédération dont nous sommes disposés à transmettre en Algérie en partenariat avec la CAP " a-t-il ajouté. Les opérateurs économiques ici présents à la rencontre d'Alger, qu'ils soient français ou algériens, sont là pour donner un sens au partenariat algéro-français et développer le pays, dit-il, dans le cadre du plan quinquennal imposant de nouvelles technologies et de savoir-faire. " On est donc disposé à travailler dans ce dispositif gagnant-gagnant et ensemble avec les opérateurs économiques algériens " estime M Bruzzo. Il s'agit donc, selon lui, de ne pas " refaire les erreurs du passé " , mettant l'accent sur la nécessité du changement des méthodes de partenariats et des échanges fructueux entre les deux pays de la Méditerranée. Mais faut-il encore espérer que ce nouveau discours va se traduire dans la réalité économique pas uniquement en termes de marché qui reste certes le plus attractif dans la région africaine, maghrébine et même méditerranéenne. M Bruzzo parle aussi de transfert des technologies et d'expertises, tout en s'interrogeant sur le système bancaire algérien en termes d'accès au financement et accompagnement. Boualem M'rahech, président de la CAP a insisté quant à lui sur les échanges et les relations de partenariats qui existent certes, mais ils doivent se concrétiser davantage entre les hommes d'affaires algériens et français sur le terrain économique et de développement.
" L'esprit qui anime cette rencontre doit s'élever à une dimension idoine par nos discussions d'abord et nos responsabilités ensuite "a-t-il ajouté, mettant en évidence ce processus bénéfique pour les deux parties présentes. Au cours de cette rencontre, où des responsables algériens de banques ont passé en revue la législation algérienne en matière de financement des projets économiques et des entreprises. " Nous avons voulu que nous soyons le même nombre d'opérateurs économiques pour des raisons propres à la concertation car il ne s'agit pas d'un colloque ni d'un séminaire, mais c'est une rencontre partenariale qui sera approfondie entre les chefs d'entreprises présents avec une vision d'accès commune " tentera d'expliquer l'ordre du jour de la rencontre M M'rakech. Ainsi les opérateurs économiques algériens sont, dit-il, porteurs de propositions clairement définies et où " ne substitue aucun flou ni un non-dit " a-t-il ajouté. Le décor de dialogue est ainsi planté par le président de la CAP en termes de recadrage des discussions bilatérales entre les deux parties durant la journée.Il a insisté aussi, lors de l'ouverture des travaux, sur la vision commune que doit autoriser, dit-il, la bonne pratique, soulignant l'impératif de rapports directs avec la réalité. Il s'agit en outre, selon M M'rakech, de localiser, lors des discussions, d'une façon linéaire, les points de dialogue entre les chefs d'entreprises afin de déboucher sur des actions et des projets. Il n'a pas manqué de souligner l'importance du marché algérien en termes d'économie émergente en Méditerranée et la sortie de l'Algérie du carcan des hydrocarbures si nécessaire aujourd'hui mais qui ne doit plus être la seule ressource économique du pays.




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