Un changement a été opéré, ce dimanche, à la tête de l'école des techniques de pêche et de l'aquaculture Haggani Zoubida de Béni-Saf. En effet, c'est Mme Safia Labdelaoui qui a pris les commandes en qualité de directrice de l'école, en remplacement de Mme Rabéa Zerrouki, appelée à une nouvelle fonction au niveau du ministère de tutelle. Diplômée universitaire, la nouvelle directrice vient de l'INSPA (Institut national des sciences de la pêche d'Alger), où elle a animé pendant 18 ans des cours sur les sciences de la mer. Membre de la cellule nationale pédagogique et de vulgarisation des programmes, elle fut aussi responsable de la formation à la carte, du perfectionnement et des stages. Au sujet de sa nouvelle mission, Mme Labdelaoui mise sur la continuité. Et d'ajouter de «tout faire pour être à la hauteur de la confiance placée en moi et d'apporter un plus avec la contribution de tout un chacun». L'investiture s'est déroulée en présence du directeur de la pêche de la wilaya de Aïn Témouchent et d'un représentant du même ministère. Des responsables locaux et des professionnels de la pêche y ont assisté aussi. Quant à la directrice sortante, elle a été généreusement honorée par ses pairs. Mme Zerrouki a été, durant son mandat (2005/2008), derrière plusieurs réalisations et acquisitions. On citera notamment le simulateur de conduite (il en existe 2 seulement en Algérie, l'autre se trouvant à l'école de Bousmaïl), et le projet d'extension de l'école (chantier en cours) d'une enveloppe de 5 milliards de centimes. En 3 années, plus de 2.500 stagiaires (toutes branches et niveaux confondus), dont 500 professionnels de la pêche de la wilaya de Tlemcen, sont sortis de cette école avec un diplôme. Autre distinction, celle d'un formateur, M. Boucif Kribi, à la veille de son départ à la retraite. Ce dernier, avec ses 34 années de loyaux services au sein de l'école de pêche de Béni-Saf, est considéré comme le doyen des formateurs du pays dans le domaine de la pêche. «C'est une véritable banque de données qui s'en va». Mais la remarque du jour, venue d'un responsable dans le secteur de la pêche, concerne le fait depuis que ce programme de formation a été mis en place, la moyenne d'âge des patrons-côtiers et patrons de pêche est descendue sous la barre des 45 ans, et que, et c'est important, le nombre d'infractions de la pêche, en mer bien sûr, a régressé à Béni-Saf, à Bouzedjar et à Ghazaouet. Rappelons enfin que cette ex-école des mousses de Béni-Saf a vu le jour en 1958, avant d'être réformée en 1982 comme école des techniques de la pêche. Elle forme aujourd'hui des patrons-côtiers, des patrons de pêche, des électromotoristes et des techniciens (et techniciens supérieurs) de l'aquaculture. L'aquaculture est aujourd'hui, nous dit-on, un métier volontiers choisi par des jeunes venus même des régions des hauts-plateaux et du sud du pays. Le programme comporte aussi la formation, à la carte et sur site, destinée aux marins-pêcheurs qui veulent régulariser leur situation professionnelle.
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Posté Le : 05/02/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Mohamed Bensafi
Source : www.lequotidien-oran.com