Algérie

Béni-Saf Les habitants de Sidi Sohbi réclament des ralentisseurs



L'accident de la circulation survenu il y adix jours environ sur la route du quartier Sidi Sohbi, et qui a coûté la vie àun enfant de 09 ans, semble, à la veille de cette rentrée scolaire, susciter devives inquiétudes chez certains citoyens, notamment ceux de la rue DjamaïAbdelkader, plus connue sous le nom de «Fitré» (ou Filtre qui veut dire entréede la ville). Les riverains de cette artère dénoncent le «retour» du danger etréclament haut et fort la ré-installation des ralentisseurs sur la chaussée.«Nous n'avons toujours pas compris pourquoi les ralentisseurs n'ont pas étéposés de nouveau», s'écrit H.B l'un d'eux. Ôtés pour les besoins d'un chantier-la chaussée devant être bitumée- les ralentisseurs de la rue Djamaï Abdelkadersituée à l'entrée Est du centre de la ville n'ont pas été ré-installés après lepassage de la machine à tapisser. Les riverains de cette artère, soucieux de lasécurité de leurs enfants, réclament leur replacement. «Pourtant les travaux debitumage sont bel et bien terminés, alors pourquoi s'attarde-t-on à remettreles dos-d'âne à leur place?», ajoute un autre chef de famille. Moi j'aiinstruit mes enfants de ne plus traverser cette chaussée, même pour aller chezl'épicier d'en face et même pour un indispensable ravitaillement quitte àattendre mon retour à la maison», ajoutera aussi H.B.Il est vrai que l'artère en questionprésente une pente d'environ 15%, et les automobilistes qui l'empruntent fontexcessivement et spontanément de la vitesse. Les piétons retiennent leursouffle à chaque fois qu'ils voient descendre tel un bolide, un de ces enginsmécaniques (automobile, Karsan...) Les conducteurs s'élancent, comme dans unvide, avec une vitesse incroyable. Pour élever la sécurité routière à cettehauteur, les responsables avaient jugé, rappelle-t-on à la veille de l'été2005, nécessaire de poser des ralentisseurs sur cette rue. Aujourd'hui, sansces dispositifs métalliques, et de surcroît avec le tout nouveau tapis qui,disons-le manifestement, incite à appuyer sur le champignon.La route fait vraiment peur et lesresponsables concernés ont intérêt à prendre, sans trop tarder, une décision;celle de remettre les dos-d'âne ou de garantir autrement la sécurité descitoyens et des écoliers en particulier.


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