Algérie - Revue de Presse

Béni-Saf Les dons de l'UNICEF remis aux chefs d'établissements



C'est au lycée d'Ibn El-Haïthem de Béni-Saf qu'a eu lieu lundi dernier la grande réception relative à la remise des équipements d'informatique, de sport et de musique, un don de l'UNICEF à cinq écoles primaires d'Ibn Sina, d'Ibn Badis, de Sidi Sohbi, de Bachir Ibrahimi et El Razi I. D'une valeur de 500 mille dinars le lot, le don est estimé, selon la présidente de la fondation des droits de l'enfance, à 2.500.000 dinars. Cette action de solidarité avec le secteur de l'éducation s'inscrit dans le cadre du programme lancé par l'UNICEF, «l'école : l'amie des écoliers», un slogan fort de signification et d'enseignement et qui fait chaud au coeur des millions d'enfants à travers le monde. L'action de l'organisation mondiale ne s'arrête pas à ce stade, dit Karima Ouhcine, la présidente de la fondation, mais sera suivi par des sessions de formation au profit de l'encadrement des écoles bénéficiaires appelé à utiliser les équipements légués. Profitant de la présence des représentants des secteurs de la jeunesse et des sports, de la culture, de l'éducation, de l'action sociale et de l'emploi des jeunes, le chargé des activités culturelles de la direction de l'Education, a, en présence du wali de la wilaya, demandé l'assistance technique en matière d'encadrement des départements cités. Le wali, monsieur Bouderbali Mohamed, a estimé qu'il faut attirer l'attention du mouvement associatif pour apporter leur contribution d'une manière volontariste et non pas compter uniquement sur les secteurs de l'Etat. En marge de la réception, il a été soulevé au wali le problème des équipements des salles de sport de cinq lycées et le revêtement en PVC synthétique. Grosso modo, cela a été évalué entre 1 à 1,5 million de dinars par salle, un chiffre qu'il faut confirmer ou infirmer par des estimations faites par des spécialistes en la matière. Interrogé à ce propos, le DJS n'était pas en mesure de nous préciser sur quel budget serait inscrits ces opérations mais, pense-t-il, c'est au titre des PCD ou sur budget de wilaya. Par ailleurs, au titre de l'insertion des handicapés scolarisés, 07 invalides ayant obtenu l'examen de la 6ème année primaire ont été inscris en classe de première année au CEM Lahcène Benbabouche de Aïn Témouchent. S'agissant de la prise en charge des enfants en danger moral, c'est-à-dire ceux ayant pris l'habitude de fréquenter la décharge sauvage de Sidi Yamine de Aïn Témouchent, une opération a été menée en leur direction par les structures habilitées de la wilaya en vue de les réinsérer en milieu scolaire, professionnel et social au titre des dispositifs mis en oeuvre par le gouvernement tels que l'ANGEM, l'ANSEJ et la CNAC. Mais en attendant qu'ils soient réellement insérés, qui doit les prendre en charge pour subvenir à leurs besoins substantiels ? demande-t-on à un responsable du secteur habilité. En pareille situation, lança-t-il, c'est le SAMU de la wilaya qui s'en occupe. Interrogé au sujet des enfants de moins de 15 ans qui exercent la mendicité devant les mosquées de l'ensemble des villes de la wilaya, notamment pendant les prières d'El-Maghreb et d'El-Icha, le même responsables songe à une réunion regroupant l'ensemble des acteurs concernés par ce genre de problème en vue de réfléchir sur les modalités d'intervention et les moyens à mettre en oeuvre pour les réinsérer.


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