Le sabot, ce dispositif mécanique decouleur jaunâtre, qui sert à immobiliser sur place le véhicule en stationnementirrégulier, a fait son apparition à Béni Saf. Cette semaine, plusieursautomobilistes insoucieux lors de leur garage ont eu la désagréable surprise devoir, à leur retour, un machin jaune monté à l'une des roues de leur véhicule.Cette situation, synonyme d'immobilisation et d'infraction, leur impose l'acquittementimmédiat d'une contravention (généralement une souche du PV est laissée sur lepare-brise) au niveau d'un bureau de poste. Quand le propriétaire tarde à semanifester, le véhicule est dégagé de la voie publique par remorquage et mis enfourrière. Et là les pénalités sont autres, explique un agent chargé de cettemission.Il est vrai que l'été sonnant, la ville deBéni Saf est prise d'assaut par des passagers, venus de tous les azimuts,transformant les artères en magmas de carrosses. Il est vrai aussi que durantla journée, il est difficile de trouver une place, en ville ou sur la plage,pour garer son véhicule. Mais il est vrai encore qu'il n'est permis à quiconque«d'abandonner» son véhicule dans un espace de la rue, même le temps de fairedes courses légères, sans se soucier de gêner la circulation urbaine, a ajouténotre interlocuteur. Et avec le sabot, une bonne partie du problème a étéréglée, les automobiliste lèvent aujourd'hui la tête avant de couper le contactdu moteur. Sur la rue de la République, on ne gare plus sur les deux côtés.Pour note, un sabot coûte entre 200 et 800 dinars, cependant la mise enfourrière n'est pas à écarter.
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Posté Le : 26/07/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Mohamed Bensafi
Source : www.lequotidien-oran.com