A une borne, à l'ouest du quartierBouhmidi, sur le flanc supérieur d'El-Gasir (signifie magasin, qui n'est autreque l'entrepôt de l'ex-compagnie minière mocta El-hadid) en allant versGhar-El-Baroud, on débarque au «Groupe de coopératives immobilières plan II».07 coopératives au total. Mais en réalité, ce sont aujourd'hui plus de 200habitations, nous dit-on, à former cette cité, qui n'a cessé de s'agrandir aufil du temps pour devenir un assez important quartier de la périphérie ouest.Cependant, on constate malheureusement qu'en dépit de la faible distance qui lesépare de la ville, les commodités les plus modestes font défaut, à en jugerpar l'état dans lequel se trouvent encore ses routes.Des résidents de cette cité font part de leur inquiétudes face à la dégradation de leurs conditionsde vie. Malgré les nombreux appels lancés en direction des responsablesconcernés, nos interlocuteurs affirment que rien n'a été fait pour améliorer lasituation de leur cité. Nos interlocuteurs indiquent que tous les habitantsvivent le calvaire en l'absence d'une prise en charge des problèmes liés à lavie quotidienne, notamment l'assainissement, plus particulièrementl'aménagement des routes, des trottoirs, des avaloirs et autres ouvrages. Surplace, le constat est flagrant. L'état des artères rappelle le moyen-âge et leréseau d'assainissement est jugé par D.M, un résident rencontré dans la cité,de véritable débâcle. «Pour beaucoup d'habitations, les problèmes ont commencédès les premières semaines après leur connexion au collecteur», commentera-t-il.Ce dernier nous conduira même jusqu'à sa maison pour nous montrer unruissellement d'eau qui provient d'une chaussée voisine et qui menacerait sonbien. «A l'origine de tout ça, l'inexistence d'avaloirs. Toute les eauxperdues, provenant des artères supérieures (dénivellations naturelles),terminent leurs courses derrière, soit sous nos maisons», ajoutera-t-il. Ilnous montrera aussi une fosse qu'il avait lui-même creusé pour libérer lepassage des eaux usées. H.A.A, un autre résident lui prend la parole: «Ajoutezà ça les artères qui n'ont jamais été ni goudronnées, ni même aménagées. Lestrottoirs sont inexistants. En été nous avalons toute la poussière qui s'élèvederrière les voitures et en hiver, durant la saison des pluies, nous pataugeonsdans un bourbier nous et nos enfants. L'absence d'éclairage public fait que lesenfants, pour aller rejoindre leur établissement scolaire - notamment l'école«Farrabi» pour les primaires -, sont obligés d'emprunter des gradins sinueux,inclinés et de surcroît marneux, creusés sur des versants, qui, lors des joursde pluie, deviennent de véritables chemins glissants. Faute de ceinture desécurité devant les déblais naturels (véritables ravins), sur les chausséessurélevées, balustrade ou garde-fou, les habitants ont souvent peur de laisserleurs enfants sortir la nuit. Il y a quelques jours, raconte D.M une femme d'uncertain âge, a fait une chute de 05 m de hauteur. Fort heureusement, la pauvre dame s'en estsortie avec quelques contusions sur le corps». Tous ces problèmes empoisonnentla vie des habitants qui attendent depuis des années un geste des autoritéscompétentes. Ces citoyens s'interrogent aussi pourquoi tous les nouveauxlotissements de la commune ont fait l'objet de programme complémentaire pourl'achèvement des travaux restants, tels l'aménagement et revêtement des voieset accès, hormis leur cité, le groupe des coopératives immobilières Plan 2.«Pourtant, ajouteront-ils, notre cité a vu le jour voilà plus d'une vingtained'années». Autre fait marquant dans cette cité, certaines ruelles sontcarrément coupées, d'autres en soubassement avec la chaussée au point où, desfenêtres donnent l'impression de toucher le sol.
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Posté Le : 29/08/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Mohamed Bensafi
Source : www.lequotidien-oran.com