Lors de son séjour à Béni-Saf, jeudi passé, à l'occasion de l'atelier d'écriture organisé par la Fasde, un atelier encadré par une universitaire de Paris (8ème) en littérature, la présidente d'une association F.E.C. «Femme en Communication», Nafissa Lahrache, journaliste de profession, a eu la main magique en procédant à l'installation d'une représentation de FEC, un bureau de wilaya composé de 11 membres, onze femmes, dont une présidente. Ce nouveau bureau est, pour le moment, installé au niveau du siège de la Fasde, sis à l'école Belhadj Kheïra. Une quarantaine de femmes, présentes ce jour-là, constituent désormais l'assemblée générale et ont élu, par vote, cette représentation. Selon sa présidente, «Femme en Communication» est une association qui a été créée en mars 1995. Et elle précisera : «Elle est aujourd'hui représentée par 05 bureaux régionaux dont l'exécutif est au siège d'Alger. L'association a principalement pour mission d'informer et de sensibiliser sur la condition et le statut des femmes en appel à la revendication égalitaire. A travers nos activités culturelles et d'information pour la promotion de la culture féminine et le rehaussement de la pensée émancipatrice de l'être humain, notre association «Femme en Communication», poursuit Nafissa Lahrache, est engagée à la faveur d'un riche programme sur la scène culturelle. Elle a contribué à la consolidation de l'activité innovatrice en concourant à la publication de diverses oeuvres littéraires féminines. L'association «Femme en Communication» devra organiser, avant la fin de l'année en cours, un concours annuel de la nouvelle, et ce, en coordination avec le Forum des femmes de Marseille (FFMM). Aussi, «Femme en Communication» est attachée à la promotion des femmes intéressées par la dynamique intellectuelle et littéraire féminine, pour cela, elle publie mensuellement une revue «Ounouthâ» (féminité), une revue spécialement consacrée aux travaux des femmes. Le dernier numéro a réservé une grande place au premier séminaire littéraire qu'elle a organisée à la bibliothèque nationale «El Hama» avec, au menu, une série de conférences-débats. L'association a déjà organisé des ateliers de lecture à Tlemcen en collaboration avec le C.C.F. (Centre culturel français) et la fondation «Mohamed Dib». En Algérie, conclura Lahrache, il y a 7 millions d'analphabètes et 65% d'entre eux sont des femmes».
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 15/12/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Mohamed Bensafi
Source : www.lequotidien-oran.com