Une centaine
d'employés de la cimenterie de Béni-saf (Scibs) ont, ce mardi matin, observé un
arrêt de travail pour contester une décision de suspension prononcée à
l'encontre d'un des leurs. Ce dernier (Z.K), ingénieur de poste de son état,
occupe aussi la fonction de membre du conseil d'administration et du conseil du
personnel. Il a cependant, voilà près d'un mois, fait l'objet d'une suspension
décidée par le représentant du Groupe Pharaon, firme saoudienne actionnaire à
hauteur de 35% et à laquelle a été légué le pouvoir de gérance de la société.
Les employés ont quitté leur poste de travail pour aller observer un sit-in
devant le siège de la direction générale, située à l'intérieur de l'enceinte de
l'usine. Les contestataires ont profité de notre présence pour soulever
quelques problèmes touchant leurs conditions de travail et leurs avantages
sociaux.
Pour connaître plus amplement les motifs
exacts de cette sanction disciplinaire, nous avons tenté de joindre, dans son
bureau, le représentant du groupe Pharaon, mais ce dernier n'a pas daigné nous
recevoir. Tout rentrera dans l'ordre, un peu avant midi, après qu'une réunion
eut lieu et qui a regroupé pendant 2 heures environ, plusieurs représentants
des parties concernées (direction de la Scibs, collectif des travailleurs, UGTA
(locale et wilaya), inspecteur du Travail, où une solution a été trouvée quant
à la réintégration de l'employé sanctionné. Néanmoins un comité de sages,
constitué pour la circonstance, devait se prononcer dans l'après-midi sur la
levée officielle de la suspension de l'agent en question.
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Posté Le : 20/10/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Mohamed Bensafi
Source : www.lequotidien-oran.com