Algérie - Revue de Presse

Béni-saf: Des citoyens réclament le raccordement au gaz naturel



Les résidents d'un quartier (GHI, désenclavement Dar-er-rih), situé derrière l'ex-zone industrielle sont toujours dans le désarroi total. Ils réclament, depuis 2003, le raccordement de leurs habitations au réseau du gaz naturel mais aucune oreille ne leur a, à ce jour, été attentive. Dans une pétition adressée, le 26 février dernier, au premier responsable de la wilaya- dont une copie a été remise au Quotidien d'Oran-, le collectif de ces citoyens (au nombre de 47) lui demande d'intervenir auprès des services concernés afin de mettre fin définitivement à leur problème c'est-à-dire l'accès à un raccordement au réseau du gaz naturel, comme, citent-ils, tout algérien. De ceux qui sont venus à notre rencontre nous ont fait part d'une correspondance datée du 30/10/2006 émanant de l'APC dans laquelle il est demandé à la DMI (direction des mines et de l'industrie d'Aïn Temouchent) de prendre en charge l'opération en question.

Les auteurs de cette pétition rappellent aussi qu'ils avaient introduits, en 2003, un dossier en ce sens auprès des services concernés tout en expliquant que la conduite principale du réseau de gaz naturel ne se trouve qu'à quelques mètres de leur quartier. Dans la même pétition, ils mettent en relief des travaux d'une chaussée en double voie en phase d'achèvement (allusion au béton bitumeux) qui mettraient les choses dans une situation un peu délicate. «Nous disposons pourtant tous d'un permis de construire nous ouvrant droit aux abonnements à tous les voies et réseaux divers.», a commenté l'un d'eux. Celui-ci dit qu'ils ont financé, avec leurs propres moyens, leurs raccordements aux autres réseaux (AEP, électrique et assainissement). Cependant cette fois-ci, la plupart d'entre nous (47 et dont 35 sont déjà installés) avouent ne sont plus en mesure de mettre la main à la poche. Ce sont des fonctionnaires qui ont contracté des crédits auprès de banques pour construire un logement décent. «Chaque jour, est une souffrance pour nous », ajoute un autre avant d'ajouter «Chez nous, en Algérie, on nous dit souvent que le temps de la bouteille de butane est révolue». En attendant qu'une voie soit trouvée à leurs problèmes, ces chefs de famille continuent d'utiliser la «bouteille de gaz».




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