Béni-Saf

En marge de la 4ème édition de la semaine africaine de la vaccination qui se déroule du 23 au 28 avril sous le thème «Populations vaccinées, populations en bonne santé», des portes ouvertes sont organisées depuis samedi dernier dans l'ensemble des 20 PMI relevant de l'EPSP de Béni-Saf avec la participation du personnel médical et paramédical (médecins, sages-femmes et infirmières). Une action d'information et de sensibilisation à l'adresse de la population qui repose notamment sur la vulgarisation du nouveau calendrier national de vaccination infantile, entré en vigueur ce dimanche dans l'ensemble des EPSP du pays. Des expositions et séances d'éducation sanitaire sur le nouveau vaccin anti-pneumococcique meublent particulièrement ces «portes ouvertes». Ce nouveau calendrier, qui sera appliqué à partir du 30 avril prochain, comporte de nouveaux vaccins destinés à immuniser les nourrissons contre les maladies infectieuses et essentiellement la poliomyélite. Le programme de vaccination des nourrissons englobe trois nouveaux vaccins, à savoir, l'anti-ourlien, l'anti-rubéoleux et l'anti-pneumococcique, et constitue, dira un médecin, un tournant dans la stratégie vaccinale dans le pays, puisqu'il va permettre une meilleure protection des générations futures des maladies infectieuses transmissibles. L'introduction du vaccin anti-pneumococcique dans le calendrier national de vaccination contribuera efficacement à la lutte contre les maladies à pneumocoque, a souligné un autre participant à ces portes ouvertes qui a aussi salué les efforts déployés par l'Etat dans le domaine de la santé publique notamment. Le nouveau vaccin (pcv13), qui concerne les enfants nés à partir du 24 avril 2016, sera dispensé dans deux mois, soit dès le 24 juin prochain, a précisé un autre médecin du service prévention de l'EPSP. Il a encore insisté sur les multiples avantages de ce vaccin qui offre la plus large couverture sérotypique parmi tous les vaccins anti-pneumococciques conjugués puisqu'il couvre les 13 stéréotypes les plus fréquents. Le nouveau programme de vaccination infantile devra aider à diminuer le taux de mortalité infantile, affirmera-t-il.