Des habitants de Ghar-El-Baroud, une agglomération à la périphérie sud de Béni-Saf, font part de la dégradation des chaussées de leur quartier. L'état déplorable de la voirie dans ce quartier est vécu avec dépit par les citoyens qui observent avec désespoir la dégradation progressive de leur cadre de vie, particulièrement durant la saison hivernale.Il suffit de pénétrer en profondeur dans la cité pour constater l'état des rues, dans leur majorité, éventrées par ces tranchées qui rappellent les travaux engagés dans les réseaux divers. Parfois, ce sont des trous béants ravinés par les récentes averses qui suscitent la colère des automobilistes obligés de conduire avec prudence pour à la fois éviter ces nids-de-poule et les autres usagers. «Nous ne comprenons pas pourquoi les rues et ruelles des autres quartiers sont recouvertes de bitume, alors que les nôtres sont totalement négligées; deux poids et deux mesures », s'insurge Kouider, un riverain. Pour cet autre habitant : «Nous essayons de nous organiser du mieux pour faire de notre cité un lieu de propreté et de bien-être, mais face à cette situation qui fait qu'à chaque averse, nos rues et ruelles se transforment en un véritable bourbier difficile d'accès aussi bien pour les piétons que pour les automobilistes, tous nos efforts deviennent inutiles'', avant d'être relayé par un autre : «On nous avait promis que le bitumage des artères de notre cité se fera une fois que tous les travaux de branchement au réseau d'alimentation en eau potable ainsi que ceux du raccordement au gaz naturel sont achevés. Mais aujourd'hui, alors que -Dieu merci- tout a été réalisé, nos rues attendent toujours d'être bitumées».Ces résidents déplorent aussi le manque d'infrastructures. En effet, ce quartier, qui compterait plus de 1.500 âmes, est dépourvu aussi bien d'un bureau de poste que d'une annexe administrative. Par ailleurs, le même cas de figure est observé au niveau du quartier «Duplex» où le bitume, posé il y a à peine quatre années, s'est presque totalement disloqué donnant lieu à un spectacle désolant des lieux.
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Posté Le : 18/10/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed Bensafi
Source : www.lequotidien-oran.com