La rénovation du réseau d'alimentation en eau potable touchera un bon nombre de quartiers de la ville et concernera au total près de 96 km linéaires de canalisations, dont 66% déjà réalisés, au cours des prochains mois, a indiqué une bonne source. Cette dernière a évoqué les objectifs assignés à ce secteur de l'hydraulique, citant, d'une part, l'extension du réseau d'alimentation à travers l'augmentation du taux de raccordement des foyers et, d'autre part, la mise à niveau du réseau AEP. Pour réaliser ces objectifs stratégiques, une enveloppe financière globale de 60 milliards de centimes est engagée. Cette action d'envergure devra notamment donner lieu à la pose de canalisations neuves. L'objectif de cette opération est d'améliorer le rendement du réseau de distribution, d'accroître le volume fourni aux habitants de la ville minière et de réduire les risques de fuite souvent à l'origine de la dégradation de la chaussée sur plusieurs points noirs, a précisé cette source. Ce projet sera suivi par une opération de réhabilitation de la chaussée sur les tronçons du réseau d'eau potable rénovés. Néanmoins, il y a lieu de dissiper les craintes de certains riverains qui espèrent voir les travaux se terminer bien avant la période estivale sinon être entamés après. A l'image de l'artère commerciale principale du centre-ville, Kadri Kaddour, pour laquelle le maire de Béni-Saf a constamment souligné que les travaux de rénovation du réseau d'AEP, à ce niveau, seront entrepris en septembre. Là aussi, les travaux de réalisation doivent suivre une démarche organisée qui respecte scrupuleusement un cahier des charges bien établi. Par exemple, l'entreprise de réalisation devra procéder par tronçon de quelques dizaines de mètres seulement, de finaliser le travail avant de passer au tronçon suivant. Il est vrai aussi que Béni-Saf, une destination préférée d'un grand nombre d'estivants venant de tous azimuts, a pris aujourd'hui une autre dimension urbanistique. Cependant, et si la ville de Béni-Saf bénéficie, depuis 2011, de l'eau potable en H24, à partir de la station de dessalement de Chatt El-Hillal (12 km plus à l'Est), les responsables doivent aussi penser à un plan B. Un dispositif de secours qui consiste non seulement à renforcer les moyens de stockage (grands châteaux d'eau et autres) mais aussi d'avoir en parallèle une constante disponibilité des anciennes stations de pompage ou/et forages.
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Posté Le : 07/05/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed Bensafi
Source : www.lequotidien-oran.com