Béni-Saf 149 retraits de permis durant l'été

L'été 2007 a été très chaud, tel est leconstat fait à la lecture du bilan de l'année en cours, du service de l'ordrepublic et de la sécurité routière de la Sûreté de daïra de Béni-Saf : 2.318 PVétablis (dont 43 % durant la période estivale) où, 149 cas ont nécessité leretrait immédiat du permis de conduire. Cette sanction a concerné lesinfractions majeures du code de la route telles le non-respect dessignalisations (arrêt absolu, sens interdit, la bande de la ligne continue...),du port de la ceinture de sécurité ou encore l'usage du téléphone portable).Les mêmes services ont relevé, lors des contrôles routiers spéciaux, des délitsroutiers. A l'origine, des transporteurs ou chauffeurs de bus qui souvent ont faitdéfaut de présentation de documents administratifs ou de tickets de voyage, cequi a nécessité à la mise en fourrière de 06 cas. Cette mesure conservatoire a touché aussi les motocycles où 39 ontpris le chemin du dépôt d'immobilisation pour défaut de pièces administrativesou encore pour défaut de silencieux. Les accidents de la circulation urbainefurent au nombre de 05 dont 02 mortels. En matière de protection del'environnement, la PUPE (police urbaine et de la protection del'environnement) a traité 109 cas d'embarras à la voie publique, 24constructions illicites et 09 tapages nocturnes provoqués lors des soirées demariages. Au-delà de tous ces chiffres, il faut surtout retenir que lors de cetété 2007, la région de Béni-Saf a connu un flux d'estivants impressionnant.Alors presque tous véhiculés, ce qui a généré une très forte densité en matièrede circulation urbaine provoquant en dépit d'un dispositif de sécurité large etferme, des «bouchons» de circulation agaçants et des stationnements anarchiquesmalgré l'introduction du «sabot».Cette situation a mis en exergue l'absenced'un schéma-directeur de stationnement (artères, esplanades...) lors de cespériodes considérées comme «rouge» en matière de circulation. Encore que laville de Béni-Saf manque de véritables parkings malgré les potentialitésexistantes (espaces abandonnés).