Son petit-fils, élu à l'APC, a affirmé qu'il est décédé vendredi et inhumé le même jour au cimetière Sidi Saâda. Le plus âgé des habitants de Beni Messous est né le 3 juin 1904 à Taourirt Ighil, à Béjaïa. Il est venu à 18 ans à Alger, où il a travaillé comme laboureur chez de gros colons comme Henri Borgeaud, propriétaire du domaine de la Trappe à Staouéli. Habitant tour à tour à Gyotville (Aïn Bénian), Chéraga et à Beni Messous, Mohamed a été enrôlé dans l'armée française, qui l'a transféré à Tanger au Maroc. En raison de ses «agissements», il fut emprisonné durant un mois. Après l'indépendance, il repartira en Kabylie. «Mon grand-père a un rapport charnel avec le sol natal. Il a travaillé sa terre jusqu'à 90 ans.
Tous ceux qui l'ont approché affirment qu'il a travaillé sans rechigner. Issu du petit peuple, mon grand-père a su rester digne», relève M. Slimani, l'un de ses nombreux petits-fils. Mohamed a toujours possédé ses facultés jusqu'à la fin de sa vie. «Mon grand-père est resté lucide. Sa mémoire n'a pas flanché. Il se rappelait de tout, de tous les événements du siècle dernier qu'il a traversé de bout en bout. Il a connu la naissance de près de 80 de ses petits-fils», relève l'élu. L'on apprend que l'actuelle doyenne de la commune est une femme âgée de 105 ans.         Â
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Posté Le : 28/02/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Nadir Iddir
Source : www.elwatan.com