Béjaia - Beni Maouche

Béni Maouche (Béjaia) - Projets associatifs: Une chocolaterie artisanale à Ighil Ouatou



Béni Maouche (Béjaia) - Projets associatifs: Une chocolaterie artisanale à Ighil Ouatou


Une chocolaterie artisanale verra le jour avant la fin de l’année dans le village Ighil Ouatou, relevant de la commune de Béni Maouche, à 80 km de Béjaïa.

Dans le cadre d’un projet associatif, l’association femmes rurales Afud de la municipalité a réceptionné, le mois dernier, un lot de matériel de l’ONG turque Tika, pour lancer un atelier de fabrication de chocolat à base de la caroube, de la figue sèche et de gland au village Ighil Ouatou.

Selon Kacher Zahia, présidente de cette association et coordinatrices des associations de femmes rurales de la wilaya de Béjaïa, le choix de l’implantation de ce projet dans cette localité répond à deux critères.

«D’abord, à la disponibilité de la matière première dans la région. Et aussi, à la présence d’une certaine tradition artisanale de fabrication de chocolat, laquelle remonte à plus d’une quinzaine d’années, un métier introduit dans la localité par Mouloud Abid durant les années 2000, tout en lançant son propre atelier de fabrication, il assurait des formations aux gens de sa région.»

Cet atelier, ajoute notre interlocutrice, «va débuter avec trois employées, en attendant de former d’autres femmes pour atteindre un effectif de dix postes». Si, dit-elle, «l’APW et l’administration nous prêtent main forte, on pourra créer davantage de postes d’emploi du moment que les matières premières sont disponibles en abondance dans la région et que le marché national est très demandeur».

Anissa Sahki, qui était formée en 2015 par l’association des figuiculteurs de la wilaya de Béjaïa en partenariat avec l’Association BD de Montpellier (France) est l’une des initiatrices de ce prochain atelier au sein de l’association Afud. Tout juste après l’obtention de son attestation dans la matière, elle s’est lancée, chez elle, dans la fabrication de ce genre de confiserie avec les moyens du bord.

Ces dernières années, elle parvient à en produire 300 petits ronds de cinq grammes par jour, équivalent à un 1,5 kg par jour. Bien qu’elle en fabrique plusieurs modèles, deux, d’entre eux sont ses propres recettes.

Comme le chocolat noir au caramel et le chocolat aux glands, comme ce sont des petites quantités, elle arrive, si facilement, à les faire écouler dans le cadre de la participation de la coopérative de la transformation de la figue sèche aux foires des produits de terroir. L’atelier sera installé dans des salles d’une ancienne école, aménagées par l’APC. Nasser Arbane


El Watan


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