La cause en est les travaux de réalisation des réseaux d’assainissement, de l’AEP et du gaz naturel, qui ont sérieusement endommagé le bitume des chaussées. Celui-ci est totalement détruit en divers endroits où les trottoirs sont encore impraticables, voire quasiment inexistants. De ce fait, le piéton doit à tout moment regarder où mettre ses pieds pour s’éviter des chutes, alors que ces risques sont encore plus grands dès la tombée de la nuit, puisque l’éclairage public pour ce chef-lieu de daïra est, par endroits aussi, inexistant. Dda Mohand, un sexagénaire à la quête d’un coin calme pour souffler un moment et prendre quelques gorgées d’eau minérale qu’il venait de s’acheter chez son commerçant habituel, regrette que son «village» natal, aujourd’hui chef-lieu de daïra, n’a même pas un espace vert.
«La ville des Ath Douala en général n’a pas évolué ni connu quelque progrès sensible. Elle est quasiment restée telle qu’elle était dans les années 1960. Ce n’est qu’aujourd’hui qu’elle commence à connaître des travaux pour son alimentation en gaz naturel et en eau potable». Une source proche de l’APC reconnait que «les différents travaux ont contribué à la détérioration des trottoirs et de la chaussée. Un projet d’amélioration urbaine pour un montant de 20 milliards de centimes est inscrit au profit de notre commune. Les plans sont achevés depuis belle lurette. Le dossier est actuellement au niveau de la DUC», ajoute notre source.
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Posté Le : 10/05/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ait Idir Hocine
Source : www.elwatan.com