La commune de Beni Boussaid est située à l'extrême frontière algéro-marocaine. Elle est également considérée comme l'une des collectivités locales parmi les 53 relevant de la wilaya de Tlemcen. Elle est distante du chef lieu d'environ 80 kilomètres.Des efforts considérables sont entrepris pour éradiquer le phénomène de la contrebande et du trafic qui a porté atteinte à l'image de la commune et ses autochtones, notamment en l'absence d'une réelle prise en charge des problèmes de la population et l'existence de vraies potentialités économiques de développement. La population de béni Boussaid forte de 14 milles âmes attend toujours et avec impatience un changement radical qui détermine une vision positive sur l'avenir qui sera capable de renouveler le mode de vie des habitants et changer en conséquence radicalement les habitudes pour une vie facile et tumultueuse en tout genre de commerce illégal au détriment des lois de la République, où tout se traficote notamment l'essence et d'autres produits à caractère énergétique qui font l'objet de contrebande vers les frontières du Maroc. Cette situation pénalise grandement l'économie du pays et met en péril le devenir de la région, seul le développement de l'agriculture comme unique force de développement peut faire sortir du marasme la commune de béni boussaid, et en conséquence extirper les jeunes du dard du chômage qui les ronge au quotidien.
Le marché noir et la contrebande
Cette situation n'est pas une énigme pour le commun des mortels. Le marché noir et la contrebande existent dans cette région depuis les années 80. Il est pratiqué par plusieurs couches de la société et de tous les âges. Le commerce du vestimentaire est le plus réputé
Le développement agricole
La seule alternative au commerce illicite, le trafic de tout genre, et d'autres freins au développement, c'est de canaliser toutes les forces envers le développement de l'agriculture, source intarissable qui peut rendre la fierté aux populations par la résorption du chômage envers les jeunes de la commune de béni Boussaid. Les habitants de cette commune et à travers ses douars à l'exemple de « roubane » manifestent beaucoup de volonté à s'occuper de l'agriculture seul facteur de richesse qui va à l'encontre de la contrebande et du trafic.
L'oléiculture :
Les grandes surfaces agricoles qui font la fierté de la commune ont vu la plantation d'oliviers et de la meilleure qualité prédestinés à la fabrication de l'huile d'olive. Mais il reste le problème de l'eau et de l'électricité qui font défaut pour une meilleure prise en charge du domaine agricole.
La commune frontalière de « béni Boussaid » témoigne d'un manque flagrant en potentiel de développement dans tous les domaines sensibles, alors que les élus de l'APC n'attendent que le feu vert des hautes autorités du pays pour mettre à leur disposition tous les moyens nécessaires pour que le déclic de développement se met en marche pour cette commune frontalière du Maroc qui la sépare de la ville d'Oujda que de 15 kilomètres. Cette commune aspire à sa part de développement comme le reste des communes de la wilaya de Tlemcen qui ont connu un grand essor afin que ses habitants puissent enfin jouir d'une vie meilleure et ne sentent plus marginalisés.
Les structures scolaires
Les structures scolaires manquent énormément à Béni Boussaid, notamment les paliers moyens et secondaires qui font défaut. Les parents d'élèves préfèrent que leurs progénitures de sexe féminin après avoir décroché le brevet quittent les bancs de l'enseignement que de s'adonner à toute sorte de péril pour rejoindre les bancs des classes vers d'autres communes notamment la ville de Maghnia qui pour un aller retour, une distance de 30 kilomètres que doivent traverser les enfants, sinon plus pour les élèves qui habitent dans les zones reculées à l'exemple de « roubane, Mohamed Salah, sidi Moussa, ben sbaa, hidasse, zaouia et d'autres? ». La commune de béni Boussaid a entamé des travaux pour la construction d'un lycée mais ce projet reste inachevé depuis 2004. Les travaux stagnés depuis sept ans ont redémarré en fin d'année 2011. Cette structure scolaire est intervenue après plusieurs requêtes soulevées par les habitants aux pouvoirs publics et qui serait une aubaine pour la scolarisation des enfants de béni Boussaid qui ont souffert par le passé de l'éloignement pour pouvoir étudier. Pour ce qui est du sort du cycle moyen, qui n'est pas élogieux lui aussi, son projet pour un CEM suspendu depuis 2005 pour un problème de choix de terrain n'a démarré qu'en 2011 et sera prêt pour la prochaine rentrée scolaire de 2012. Ce nouveau CEM résoudra sans doute le problème de surcharge des classes qui a perturbé énormément le rendement des élèves scolarisés qui n'a jamais été aussi brillant.
Le secteur de la santé
Le secteur sanitaire à Béni Boussaid enregistre un grand retard de développement pour ne pas dire inexistant et qui est considéré comme un point noir pour les malades notamment les femmes enceintes qui ont vécu des moments terrifiants durant la décennie noire. Selon les habitants, leur attente n'a que trop duré et qu'aucun espoir n'est venu les conforter depuis 2006 pour un projet de polyclinique dans leur commune. Les élus et les habitants lancent un appel pressant à la direction de la santé et de la population pour que le projet d'une polyclinique verra le jour à béni Boussaid afin de soulager la pression qui s'exerce sur l'hôpital de Maghnia.
Les jeunes et le chômage
Les 30 postes de travail destinés à l'APC qui relèvent de l'agence nationale de l'emploi est une bouffée d'oxygène mais il reste le problème de leur affectation, car tous les postes ne peuvent pas être affectés au siège de l'APC qui ne renferme que 4 bureaux. Tous les efforts seront déployés pour que ces postes soient affectés uniquement vers les établissements primaires en l'absence de structures étatiques telles que l'administration des impôts, des eaux, de l'électricité etc .. qui peuvent donner un vrai essor à l'emploi et le recrutement des jeunes à beni Boussaid et atténuer la pression administrative qui pèse sur la ville de Maghnia du fait que chaque jour les habitants de beni Boussaid se déplacent pour leurs papiers administratifs. La commune est dépourvue également d'un centre d'apprentissage où les jeunes manifestent un engouement particulier pour s'inscrire et apprendre un métier afin de parvenir à gagner leur vie honnêtement et en conséquence corriger la visée de la contrebande qui a obnubilé tous les jeunes de la commune.
Le filet social
160 jeunes environ sont employés dans le cadre du filet social et touchent 3000 Da par mois. La majorité de ces jeunes souhaitent une titularisation dans leur poste de travail y compris l'assurance pour prétendre à une retraite en fin de carrière, parmi eux des jeunes travailleuses dans des restaurants scolaires. Ce chiffre est insignifiant du fait que les besoins sont énormes pour une population appauvrie parmi elles des veuves et des orphelins qui ont le droit à cette allocation dans le cadre du filet social. Ces populations sont réparties à travers les localités de sidi M'barek pour 4000 habitants, roubane pour 1800 habitants et Mohamed Salah pour 1600 habitants.
Le problème de l'oléiculture
La vente des récoltes d'olives de production locale a connu de vrais problèmes de commercialisation du fait de la contrebande de ce produit au Maroc qui inonde le marché. Mais cette conviction n'a pas découragé les citoyens de s'intéresser à l'agriculture afin de redonner à cette région son statut d'antan et par conséquent faire estomper l'ardeur de la contrebande. Les pouvoirs publics songent à porter leurs aides aux agriculteurs pour développer l'arboriculture et l'oléiculture à béni Boussaid. La production de l'olive a atteint en 2011 6500 quintaux.
La zone industrielle
La zone industrielle est située à sidi M'barek et remonte à 1991. Elle a fait l'objet de mise en valeur ces derniers temps, mais le problème de l'électricité et quelques retouches restent posés. Cette zone si elle sera bien prise en charge, elle absorbera 50 % du taux de chômage. Elle est orientée pour la fabrication des produits secs qui ne nuisent guère à l'environnement. Il ne reste que l'engouement des investisseurs qui reste l'ultime solution avec le développement de l'agriculture pour sortir du marasme la localité de béni Boussaid qui ne compte que sur les rentrées des 28 locaux éparpillés dans le marché couvert.
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Posté Le : 29/02/2012
Posté par : archives
Ecrit par : Réflexion
Source : www.reflexiondz.net