«Beni Aâddas» et «Beni Hadjeres» : ces Gitans algériens totalement méconnus
Ces Gitans d’Algérie restent toujours méconnus dans le pays, malgré le fait que leur présence en Algérie remonte souvent à plusieurs siècles.
Leur évocation renvoie dans l’imaginaire collectif aux incivilités de cette population nomade. En effet, « Beni Addas » et Beni Hadjeres » désignent, chez les habitants des grandes agglomérations, des gens « vulgaires et indécents ». Mais la plupart des algériens, jusqu’à aujourd’hui, ne connaissent pas, ou ont une vague connaissance de ces populations.
Les Gitans d’Algérie ont un style de vie très proche de celui des Roms qui vivent en Europe de l’est. Ils sont connus pour la sorcellerie, la prostitution, les vols… Leur femmes surnommées « gazanate aâdayssiya » pratiquent la voyance et la mendicité dans les grandes villes avec leurs enfants.
A l’époque coloniale, selon certains écrits, l’armée française a mis à leur disposition des armes et des moyens pour mater les populations. Considérés comme des « personnes viles », les Algériens évoquent jusqu’à aujourd’hui des proverbes liés aux comportements des Beni Aâddas et des Beni Hadjeres.
Il y a, aujourd’hui, très peu d’écrits concernant ces tribus et leur histoire. Le seul chercheur qui évoque l’existence de Beni Aâddas en Afrique du Nord est Ibn Kheldoun dans son ouvrage « L’Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l’Afrique Septentrionale ».
Ces tribus sont des fractions de la tribu arabe des banou hillal ils sont en grand nombre dans l'ouest algérien
Aujourd'hui ils se sont introduit dans la société algérienne et leur enfant sont dans les administrations, les hôpitaux, les institutions.....ils gangrènent de leur comportement toutes les sociétés maghrébines
Kacem - Administration - Oran, Algérie
30/10/2023 - 558762
Ibn khaldoun avait cité comme faisant partie des béni adidas la tribu adara ce nom est devenue adawra a Médéa béni madour a bouira et mandoura kap djinet wilaya de boumerdas.
mustapha delleci - Dessinateur - Alger, Algérie
21/10/2022 - 546179
Bonjour a tous ma famille a vecu dans la tribu beni menad et est " revenue " en france vers 1880 grace a des papiers algeriens , a l epoque ils etaient forains et circassiens ( luteurs acrobates etc ) je suis friand d info sur ce sujet j aimerai en savoir plus ( nous sommes blonds aux yeux bleu et mon ariere grand pere savait parler allemand ) , autre point , un des membres de la famille avait pour prenom siffdol , si quelqu un connai l origine de ce prenom merci de me dire
villar mounch - commercant - chateauroux, France
15/10/2022 - 545906
trés intéressant cependant il faudrait se résoudre à appeler les choses par leur nom,avec souci d objectivité omniscient /omniprésent suivant des qualités hors pairs que de rares chercheurs possèdent avec humilite,........et ce ne serait pas cette merveille de discipline anthroponymique qui m y contredirait.
'kadour Bouslimane. - Ens.universite/ - Alger, Algérie
08/08/2021 - 530073
Cet article répond exactement à ce que j'ai eu à connaitre de ces tribus aussi bien durant la colonisation que lors de l'indépendance. En majorité nomade, leurs origines seraient les flancs de montagnes du centre du pays, Djelfa, Laghouat, Bousaada et principalement M'sila et sa grande périphérie. Quand elles s'implantent, c'est généralement en dehors de la ville, telle l'ex Bouhamra à l'entrée de Annaba d'antan. Aussi, leurs hommes ne travaillent presque jamais, seuls les femmes ( gazanates) et les enfants (cireurs de chaussures à la sauvette) nourrissent la famille. Il est exceptionnel de rencontrer une personne isolée, elles vaquent à leurs occupations toujours en groupe. Vers le début des années 70', Boumédienne avait interdit, et aux gazanates et aux cireurs, ce comportement rabaissant humainement. C'est alors que ces gens sont arrivés à s'urbaniser et depuis ces images ont définitivement disparu.
Benkihal Brahim - Retraité - Annaba, Algérie
19/09/2020 - 419921
il existe une tribu berbere les beni mejris fraction des houara propablement les copistes ont fait des ereurs au lieu d'écrire hadjres ont prit le le h en arabe pour un m ces deux lettres se ressemblent ce genre d'erreurs etaient tres frequentes ibn khaldoun nous aprend que les addas setaient mélangé au houara(houara dont font partie les beni hadres ou medjris dans les manuscrits)
delleci - dessinateur - alger, Algérie
11/07/2020 - 419301
Kacem - Administration - Oran, Algérie
30/10/2023 - 558762
Ibn khaldoun avait cité comme faisant partie des béni adidas la tribu adara ce nom est devenue adawra a Médéa béni madour a bouira et mandoura kap djinet wilaya de boumerdas.
mustapha delleci - Dessinateur - Alger, Algérie
21/10/2022 - 546179
Bonjour a tous ma famille a vecu dans la tribu beni menad et est " revenue " en france vers 1880 grace a des papiers algeriens , a l epoque ils etaient forains et circassiens ( luteurs acrobates etc ) je suis friand d info sur ce sujet j aimerai en savoir plus ( nous sommes blonds aux yeux bleu et mon ariere grand pere savait parler allemand ) , autre point , un des membres de la famille avait pour prenom siffdol , si quelqu un connai l origine de ce prenom merci de me dire
villar mounch - commercant - chateauroux, France
15/10/2022 - 545906
trés intéressant cependant il faudrait se résoudre à appeler les choses par leur nom,avec souci d objectivité omniscient /omniprésent suivant des qualités hors pairs que de rares chercheurs possèdent avec humilite,........et ce ne serait pas cette merveille de discipline anthroponymique qui m y contredirait.
'kadour Bouslimane. - Ens.universite/ - Alger, Algérie
08/08/2021 - 530073
Cet article répond exactement à ce que j'ai eu à connaitre de ces tribus aussi bien durant la colonisation que lors de l'indépendance. En majorité nomade, leurs origines seraient les flancs de montagnes du centre du pays, Djelfa, Laghouat, Bousaada et principalement M'sila et sa grande périphérie. Quand elles s'implantent, c'est généralement en dehors de la ville, telle l'ex Bouhamra à l'entrée de Annaba d'antan. Aussi, leurs hommes ne travaillent presque jamais, seuls les femmes ( gazanates) et les enfants (cireurs de chaussures à la sauvette) nourrissent la famille. Il est exceptionnel de rencontrer une personne isolée, elles vaquent à leurs occupations toujours en groupe. Vers le début des années 70', Boumédienne avait interdit, et aux gazanates et aux cireurs, ce comportement rabaissant humainement. C'est alors que ces gens sont arrivés à s'urbaniser et depuis ces images ont définitivement disparu.
Benkihal Brahim - Retraité - Annaba, Algérie
19/09/2020 - 419921
il existe une tribu berbere les beni mejris fraction des houara propablement les copistes ont fait des ereurs au lieu d'écrire hadjres ont prit le le h en arabe pour un m ces deux lettres se ressemblent ce genre d'erreurs etaient tres frequentes ibn khaldoun nous aprend que les addas setaient mélangé au houara(houara dont font partie les beni hadres ou medjris dans les manuscrits)
delleci - dessinateur - alger, Algérie
11/07/2020 - 419301
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mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
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Posté Le : 26/11/2018
Posté par : patrimoinealgerie
Ecrit par : Boualem M.
Source : ALGÉRIEMONDEINFOS