Algérie

Benghebrit


Benghebrit
Les déclarations de Mme Benghebrit pour raisonner les enseignants grévistes et les syndicats meneurs du mouvement se multiplient.La ministre de l'Education nationale n'a pas cessé d'appeler à l'apaisement des esprits et au dialogue que les syndicats juge «inutile puisqu'elle (la tutelle) n'a pas pris d'engagements concrets». Après avoir rappelé, à maintes reprises, que les portes de dialogue «sont toujours ouvertes» et reçu quelques représentations syndicales de son secteur, la ministre n'est pas restée durant les deux jours de grève sans communiquer. Au premier jour déjà, elle a appelé les fonctionnaires de son secteur à lui faire confiance et lui donner du temps pour la prise en charge de toutes leurs préoccupations. Hélas !, ce message n'a pas empêché le débrayage de se poursuivre pour le deuxième jour consécutif. Plus explicite, Mme Nouria Benghebrit a indiqué, hier, que les textes réglementaires relatifs à la prime de rendement et à la valorisation des heures supplémentaires ont été soumis au gouvernement. C'est à partir des ondes de la Chaîne I de la Radio nationale que la ministre a tenu à s'exprimer davantage concernant la crise que vit son secteur. «Les textes réglementaires sur la prime de rendement et la valorisation des heures supplémentaires se trouvent actuellement au niveau du gouvernement mais l'examen de ces dossiers exige du temps», a-t-elle affirmé. Elle a, également, rappelé, pour la énième fois, que les portes du dialogue restaient ouvertes avec le partenaire social et qu'une rencontre avec le Conseil national autonome des professeurs d'enseignement secondaire et technique (Cnapest) était prévue hier. Elle a de même déclaré qu'elle est prête à rencontrer encore les représentants de la coordination syndicale qui ont maintenu leur grève de deux jours malgré tous ces appels. «Je suis prête à rendre des comptes», a-t-elle dit tout en affirmant que le dialogue avait fait «ressortir des défaillances dans le statut particulier qu'il convient de réviser dans un délai maximum de cinq années avec la possibilité de résoudre quelques problèmes au cours de cette période», a expliqué la ministre. Elle a, par ailleurs, souligné que le recours répété à la grève en tant que moyen de règlement des problèmes est «inacceptable». Elle a estimé que la plupart des problèmes posés par la coordination syndicale sont en rapport avec «la gestion locale et le ministère s'emploie actuellement à identifier les problèmes de façon précise dans chaque wilaya, pour connaitre le nombre d'enseignants et de travailleurs concernés par l'effet rétroactif», a-t-elle assuré. Concernant la promotion des enseignants qui prévoit dix ans pour l'enseignant principal et 20 ans pour l'enseignant formateur, elle a précisé qu'elle ne peut être appliquée car la fonction publique requiert la formation pour la promotion. Pour la retraite à 25 ans de service, elle a souligné que celle-ci est «inacceptable».


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