Benghabrit appelle à combattre la triche

La ministre de l'Education nationale a rappelé, hier, à partir d'El-Ménéa (Ghardaïa) où elle a donné le coup d'envoi de l'examen de la 5e année primaire (ex-6e), que l'année scolaire doit se terminer le 30 juin prochain même si le programme est achevé estimant que l'école reste un espace de savoir et d'éducation. Mme Benghabrit a appelé par ailleurs les partenaires sociaux, les parents d'élèves et les instances éducatives, à lutter contre la tricherie et le copiage dans les différents examens afin d'élever le niveau scolaire, et à plus d'efforts pour améliorer l'environnement de l'éducation. Cela d'autant que le lancement officiel de l'examen s'est accompagné de rumeurs, se rapportant à des fuites de sujets de langue arabe et des mathématiques postés sur le réseau facebook. Mais, en dépit de non-confirmation par des sources officielles, le phénomène des fuites des sujets était présent à cette occasion à travers la déclaration de la ministre de l'Education nationale appelant à lutter contre la fraude. Pour ce faire, à la veille de cet examen, la ministre a présidé une rencontre avec les directeurs de l'éducation par visioconférence, dédiée aux derniers préparatifs de l'examen où elle a notamment insisté sur le devoir de vigilance de tous les intervenant pour la réussite de l'examen. À cela s'ajoutent de nouvelles mesures qui seront mises en ?uvre à l'occasion des trois examens nationaux, et qui visent à éviter certains protocoles de routine comme l'ouverture des plis et la visite des classes auxquels ont recours les responsables à chaque examen national. Dans une déclaration rendue publique, mardi, le ministère de l'Education nationale a, en effet, préconisé d'éviter les visites officielles aux centres d'examen pour l'ouverture des plis contenant les sujets des épreuves pour ne pas déstabiliser les candidats et sécuriser davantage les examens. En sus de "disperser l'attention du chef du centre, au moment où il a le plus besoin de concentrer toute son attention et sa vigilance sur les sujets", le département de Benghabrit estime que ces visites peuvent être à l'origine des fuites de sujets. "Face au phénomène d'utilisation de petits objets de technologie de communication pour diffuser les sujets des examens sur les réseaux sociaux, dès les premiers instants suivant leur distribution, ces visites, avec tous leurs dispositifs protocolaires, peuvent constituer une opportunité à ce genre de dépassement", a estimé la ministre.A. R.
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