Algérie

Benflis encense l'armée



Dans un long entretien a El Djazeera, publié hier dimanche, le président deTalaei El Hurriet a tenu un discours positif,à l'égard de l'état-major que beaucoupparmi les partis de l'opposition accusentde vouloir détourner le combat du Hirak,pour peser sur l'avenir politique du pays.Dans un long entretien a El Djazeera, publié hier dimanche, le président deTalaei El Hurriet a tenu un discours positif,à l'égard de l'état-major que beaucoupparmi les partis de l'opposition accusentde vouloir détourner le combat du Hirak,pour peser sur l'avenir politique du pays.
"L'institution militaire a grandementcontribué à la concrétisation des revendications du Hirak(?), et nul ne peut niercette réalité ou tenter de la réduire", a estimé Ali Benflis, pour qui "l'armées'était d'emblée mise du côté du peuple, etl'a aidé à faire aboutir ses revendications".Tout au long de ses réponses, l'ex-chef dugouvernement de Bouteflika s'est en effetbien gardé d'émettre la moindre critique à l'égard de l'état-major. A la question de savoir si le vrai pouvoir,comme le pensent de nombreux acteurspolitiques, est entre les mains des militaires, Benflis s'en est sorti par une pirouette, en faisant observer quel'institution est la seule qui a "échappé àl'ancien régime"et qu'elle est restée "unie, solidaire et poursuivait l'exercice de ses missions constitutionnelles".
Il en veut d'autant plus, que toutes les autres institutions de la République ont subi la "désertification politique méthodique, ordonnée par l'ancien régime", au point de plonger le pays dans la "pire crise de son existence", souligne Benflis. Pour lui, la présidence de l'Etat, le Sénat, l'Assemblée populaire nationale et le Conseil constitutionnel, ont prouvé leur "incapacité", à trouver une solution à la crise. C'est pourquoi, d'après lui, l'armée a été contrainte de prendre ses responsabilités, pour pallier à cette faillite des institutions "discréditées et illégitimes". Au plan politique, Ali Benflis prétend que l'armée "a choisi de se mettre dans le camp du Hirak populaire, et qu'elle s'est engagée à l'accompagner jusqu'à la satisfaction de ses revendications pleines et entières".
L'ex-chef du gouvernement du président Bouteflika, qui a réagi favorablement à l'offre de dialogue du chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, a réitéré sa disponibilité à s'y inscrire, pour réunir les conditions d'une élection présidentielle, dans un délai qui ne saurait dépasser six mois. Seul bémol de Benflis : Que le pouvoir prenne des mesures de détente, comme la libération des détenusd'opinion, l'installation d'un gouvernement de compétences nationales, l'ouverture du champ politique et médiatique et l'installation d'une commission indépendante, composée de personnalités nationales "crédibles".
"L'institution militaire a grandementcontribué à la concrétisation des revendications du Hirak(?), et nul ne peut niercette réalité ou tenter de la réduire", a estimé Ali Benflis, pour qui "l'armées'était d'emblée mise du côté du peuple, etl'a aidé à faire aboutir ses revendications".Tout au long de ses réponses, l'ex-chef dugouvernement de Bouteflika s'est en effetbien gardé d'émettre la moindre critique à l'égard de l'état-major. A la question de savoir si le vrai pouvoir,comme le pensent de nombreux acteurspolitiques, est entre les mains des militaires, Benflis s'en est sorti par une pirouette, en faisant observer quel'institution est la seule qui a "échappé àl'ancien régime"et qu'elle est restée "unie, solidaire et poursuivait l'exercice de ses missions constitutionnelles".
Il en veut d'autant plus, que toutes les autres institutions de la République ont subi la "désertification politique méthodique, ordonnée par l'ancien régime", au point de plonger le pays dans la "pire crise de son existence", souligne Benflis. Pour lui, la présidence de l'Etat, le Sénat, l'Assemblée populaire nationale et le Conseil constitutionnel, ont prouvé leur "incapacité", à trouver une solution à la crise. C'est pourquoi, d'après lui, l'armée a été contrainte de prendre ses responsabilités, pour pallier à cette faillite des institutions "discréditées et illégitimes". Au plan politique, Ali Benflis prétend que l'armée "a choisi de se mettre dans le camp du Hirak populaire, et qu'elle s'est engagée à l'accompagner jusqu'à la satisfaction de ses revendications pleines et entières".
L'ex-chef du gouvernement du président Bouteflika, qui a réagi favorablement à l'offre de dialogue du chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, a réitéré sa disponibilité à s'y inscrire, pour réunir les conditions d'une élection présidentielle, dans un délai qui ne saurait dépasser six mois. Seul bémol de Benflis : Que le pouvoir prenne des mesures de détente, comme la libération des détenusd'opinion, l'installation d'un gouvernement de compétences nationales, l'ouverture du champ politique et médiatique et l'installation d'une commission indépendante, composée de personnalités nationales "crédibles".


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