Algérie

Benflis déroule son plan



Le président du parti Talaie Al Hurriyetpropose un plan de sortie de crise avec unéchéancier ne dépassant pas six mois.Pour Ali Benflis, "la vacance du poste duprésident de la République pourraitouvrir la voie aux interférences étrangères et au redéploiement des forcesextraconstitutionnelles".Le président du parti Talaie Al Hurriyetpropose un plan de sortie de crise avec unéchéancier ne dépassant pas six mois.Pour Ali Benflis, "la vacance du poste duprésident de la République pourraitouvrir la voie aux interférences étrangères et au redéploiement des forcesextraconstitutionnelles".
Il suggère, alors,"d'aller aussitôt vers des élections présidentiellespour construire une véritablelégitimité et permettre à tous les acteursdu mouvement populaire d'émerger".Selon l'ex-chef du gouvernement, quis'exprimait hier lors du forum d'ElMoudjahid, "avec l'application des article102, 07, 08 et 28 de la Constitution, il y aune possibilité de sortir de l'impasse,d'aller vers un nouveau système".
"Les Algériens demandent à choisir euxmêmes leurs dirigeants et les disqualifierquant ils n'en veulent plus", dit-il, ajoutantque "la rue réclame l'installationd'un nouveau pouvoir à travers des électionslibres et démocratiques. L'article102 ne peut régler, toutefois, que la questiondu départ du président de
laRépublique par la démission. C'est à ceniveau que doit, d'ailleurs, s'arrêter sonapplication", soutient-il. Il réclame, à cetitre, "l'exclusion du président du Conseil de la nation et celui du Conseil constitutionnel de la présidence de la période de transition et passer à l'application de l'article 07 qui stipule que tout pouvoir ne peut émaner que du peuple". "En cette période de crise ne peuvent aucunement régler le problème de la succession intérimaire le président du Conseil de la nation, le chef du gouvernement et le président du Conseil constitutionnel", renchérit-il. Se voulant positif, il considère qu'il n'est pas très judicieux "de rejeter la
Constitution dans sa globalité" et plaidera pour "une solution consensuelle qui ne détruit pas l'Etat national". Selon lui, "l'Algérie est menacée par des forces extraconstitutionnelles qui veulent casser l'Etat national etdétruire la mobilisation populaire". Pour éviter cette situation, il suggère "une présidence intérimaire composée d'un président de consensus ou collégiale constituée de trois personnes pour gérer les affaires courantes jusqu'aux
élections présidentielles prochaines". Cette présidence aurapour mission, préconise-t-il "de désigner un gouvernement de compétences, préparer un code électoral et installer une commission indépendante chargée d'organiser et de suivre les élections présidentielles". Evoquant la proposition des autres partis qui exigent une transition démocratique avant les présidentielles à travers des législatives ou une constituante, Benflis dira :
"Cette vacance dans le pouvoirrisque de poser des problèmes, d'autantque la transition démocratique ne peut pas se faire en six mois". Par ailleurs Benflis, a chargé l'ex-patron des services de renseignement, Bachir Tartag, qui vient juste d'être débarqué par l'étatmajor. "C'est un homme qui n'est pas démocrate !" a-t-il indiqué. Il l'accuse de lui avoir collé aux basques une équipe quisurveille ses mouvements au niveau duparti et une autre aux alentours de sondomicile.
Il suggère, alors,"d'aller aussitôt vers des élections présidentiellespour construire une véritablelégitimité et permettre à tous les acteursdu mouvement populaire d'émerger".Selon l'ex-chef du gouvernement, quis'exprimait hier lors du forum d'ElMoudjahid, "avec l'application des article102, 07, 08 et 28 de la Constitution, il y aune possibilité de sortir de l'impasse,d'aller vers un nouveau système".
"Les Algériens demandent à choisir euxmêmes leurs dirigeants et les disqualifierquant ils n'en veulent plus", dit-il, ajoutantque "la rue réclame l'installationd'un nouveau pouvoir à travers des électionslibres et démocratiques. L'article102 ne peut régler, toutefois, que la questiondu départ du président de
laRépublique par la démission. C'est à ceniveau que doit, d'ailleurs, s'arrêter sonapplication", soutient-il. Il réclame, à cetitre, "l'exclusion du président du Conseil de la nation et celui du Conseil constitutionnel de la présidence de la période de transition et passer à l'application de l'article 07 qui stipule que tout pouvoir ne peut émaner que du peuple". "En cette période de crise ne peuvent aucunement régler le problème de la succession intérimaire le président du Conseil de la nation, le chef du gouvernement et le président du Conseil constitutionnel", renchérit-il. Se voulant positif, il considère qu'il n'est pas très judicieux "de rejeter la
Constitution dans sa globalité" et plaidera pour "une solution consensuelle qui ne détruit pas l'Etat national". Selon lui, "l'Algérie est menacée par des forces extraconstitutionnelles qui veulent casser l'Etat national etdétruire la mobilisation populaire". Pour éviter cette situation, il suggère "une présidence intérimaire composée d'un président de consensus ou collégiale constituée de trois personnes pour gérer les affaires courantes jusqu'aux
élections présidentielles prochaines". Cette présidence aurapour mission, préconise-t-il "de désigner un gouvernement de compétences, préparer un code électoral et installer une commission indépendante chargée d'organiser et de suivre les élections présidentielles". Evoquant la proposition des autres partis qui exigent une transition démocratique avant les présidentielles à travers des législatives ou une constituante, Benflis dira :
"Cette vacance dans le pouvoirrisque de poser des problèmes, d'autantque la transition démocratique ne peut pas se faire en six mois". Par ailleurs Benflis, a chargé l'ex-patron des services de renseignement, Bachir Tartag, qui vient juste d'être débarqué par l'étatmajor. "C'est un homme qui n'est pas démocrate !" a-t-il indiqué. Il l'accuse de lui avoir collé aux basques une équipe quisurveille ses mouvements au niveau duparti et une autre aux alentours de sondomicile.


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