Le candidat malheureux à la présidentielle du 17 avril dernier, Ali Benflis, a décliné l'invitation adressée par la présidence de la République aux partis et aux personnalités politiques pour le projet de la révision de la Constitution. M.Benflis a qualifié, hier, le projet de «diversion» et l'a jugé que comme étant «une fuite en avant «, a écrit M.Benflis dans un communiqué. «S'inscrire dans la logique de ces dernières et en cautionner la démarche et le contenu reviendrait, au bout du compte, à accepter ou à se résigner au différé du changement auquel l'Algérie (...) aspire légitimement, ce à quoi je ne peux me résoudre ni aujourd'hui, ni demain», a-t-il ajouté. Ainsi, Ali Benflis refuse de cautionner la démarche du pouvoir. Le projet de révision de la Constitution, envoyé jeudi dernier aux partis politiques et à des personnalités nationales, est «un non-sens politique absolu», assène Ali Benflis. «Leur (les initiateurs du projet de révision constitutionnelle) but n'est pas d'apporter une réponse à la crise politique et à l'impasse institutionnelle critiques auxquelles le pays est confronté», souligne-t-il. Ces propositions «sont manifestement le produit des préoccupations étroites du régime en place et certainement pas celui d'un peuple en attente du changement», assure Ali Benflis. «Ce régime ne veut pas de partenaire, il veut des cautions», déplore Ali Benflis. Concernant le contenu, M.Benflis le qualifie de «décalé» et de «hors de propos» dans la mesure «où il évite soigneusement de prendre en charge les dimensions réelles de la crise politique et de l'impasse institutionnelle actuelle».
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Posté Le : 19/05/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L'Expression
Source : www.lexpressiondz.com