Benbouzid insiste sur «la prévention»

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière estime que la prévention et la sensibilisation sont les moyens les plus efficaces pour enrayer la propagation du cancer.Intervenant, jeudi, au Conseil de la Nation dans le cadre d'une plénière consacrée à des questions orales, Abderrahmane Benbouzid a affirmé que le «seul moyen et le plus efficace pour freiner l'expansion du cancer serait la prévention». Et de plaider, dans ce sens, pour «un dépistage précoce, une alimentation saine, la réduction de la pollution de l'environnement et la sensibilisation aux dangers du tabac». «Des facteurs principaux qui provoquent les cancers», a-t-il encore expliqué.
Et d'énumérer les mesures prises pour limiter la propagation de cette maladie, dont la «généralisation des modes de dépistage, et la poursuite de la mise en ?uvre du plan de prévention axé sur la lutte contre le tabagisme, à travers l'organisation des campagnes de sensibilisation et la mise en place des unités d'aide au sevrage tabagique». Ceci, non sans omettre de parler du deuxième plan national élaboré par un comité multisectoriel visant à lutter contre le cancer et assurer une prise en charge optimale des personnes touchées.
Autant de plans, a signifié le ministre, qui ont permis de «vaincre de nombreuses maladies transmissibles, comme le paludisme, la tuberculose, la polio et le choléra». Ce qui a valu à l'Algérie une place parmi les «grandes nations». Des acquis à «consolider» et à «préserver» qui, ceci dit, requièrent toujours la «prévention», mettant en avant la stratégie mise en place pour lutter contre la Covid-19, laquelle repose sur la prévention par la sensibilisation à la nécessité de la vaccination et du respect du protocole sanitaire en vigueur.
Concernant la prise en charge sanitaire des habitants du Sud et des Hauts-Plateaux, le ministre de la Santé, de la population et de la Réforme hospitalière a mis l'accent sur le système de jumelage et la télémédecine et le renforcement des établissements hospitaliers mixtes (civils/militaires) dans le Sud. Ceci en sus, a-t-il ajouté, les conventions signées avec la Sécurité sociale pour la prise en charge des malades des régions du sud dans des cliniques privées pour la gynécologie-obstétrique, la radiologie et les analyses médicales. Benbouzid a également fait part du renforcement des moyens d'évacuation ou de transfert des malades aux hôpitaux, en privilégiant le transport sanitaire aérien.
Le ministre de la Santé a également cité les opérations de dégel pour renforcer le réseau des hôpitaux publics dans les régions du Sud et les Hauts-Plateaux et l'ouverture de trois annexes d'instituts nationaux de formation des sages-femmes à Béchar, Laghouat et Ouargla.
M. Kebci