Algérie

Benbouzid calme le jeu Face à la menace de grève des syndicats



Benbouzid calme le jeu                                    Face à la menace de grève des syndicats
Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, veut apparemment éviter toute perturbation de la rentrée scolaire.
C'est pour cette raison qu'il vient de donner des gages aux syndicats du secteur qui ont brandi la menace d'initier des actions de protestation dès le mois de septembre au cas où, à l'évidence, le ministère ne réponde pas favorablement à leurs doléances. Boubekeur Benbouzid s'est ainsi engagé à verser la deuxième tranche des rappels des enseignants à partir du mois de septembre. Cet engagement fait mardi dernier devant les représentants d'un syndicat du secteur, est à même en effet d'apaiser un tant soit peu les esprits et, d'éviter les risques de perturbations de la rentrée scolaire. Lors de cette rencontre le ministre de l'Education est aussi revenu sur les raisons du versement de cette deuxième tranche des rappels. Un retard qui a poussé les syndicats, notamment le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) et l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef). Benbouzid a, selon des sources syndicales, cité une fois encore la crainte de l'inflation, ce d'autant qu'il
s'agit d'une très grande enveloppe financière. En effet la deuxième tranche des rappels avoisine les 160 milliards de dinars sonnants et trébuchants. Un argument qui n'a pas, rappelons-le, convaincu les syndicats d'où, d'ailleurs, la menace de paralyser le secteur de l'Education nationale lors de la rentrée scolaire. Les syndicats ont en effet estimé que l'Etat dépense déjà, au titre des salaires et des rappels pour d'autres catégories de la Fonction publique des sommes colossales et que ce ne sont pas 160 milliards de dinars qui risquent de « doper » la spirale inflationniste. Les syndicats ont par conséquent refusé la proposition du ministre de l'Education nationale de verser cette deuxième tranche en plusieurs phases. Les syndicats, lassés d'attendre la concrétisation des promesses de la tutelle, ont brandi la menace de grève. Il faut dire que le versement de la deuxième tranche des rappels, qui entre dans le cadre du nouveau régime indemnitaire, a connu plusieurs reports. Benbouzid n'a pas, à titre d'exemple, tenu sa promesse de verser cette
deuxième tranche au mois de juillet dernier. Ce nouvel engagement de Benbouzid va-t-il calmer les syndicats ' « Nous jugerons sur les actes et non sur les intentions », nous a indiqué hier un syndicaliste. En somme les syndicats n'abandonneraient leur intention d'aller vers des actions de protestations que si, effectivement, les enseignants percevaient la deuxième tranche. Tous les syndicats vont réunir dans les prochains jours, leurs conseils nationaux pour examiner cette nouvelle donne et prendre des décisions appropriées. Il est certain, cependant que le Cnapest et l'Unpef, de loin les deux principaux syndicats du secteur, vont encore temporiser avant d'abandonner l'option des actions de protestations. Car il faut préciser qu'il n' y a pas que le dossier du versement de la deuxième tranche des indemnités du nouveau régime indemnitaire qui envenime les relations entre le ministère de l'Education nationale et ses partenaires sociaux. En effet plusieurs questions restent encore en suspens, à l'exemple de celles relatives aux 'uvres sociales et au statut particulier. Ce dernier, pourtant révisé, est toujours refusé par les syndicats.
Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, veut apparemment éviter toute perturbation de la rentrée scolaire.
C'est pour cette raison qu'il vient de donner des gages aux syndicats du secteur qui ont brandi la menace d'initier des actions de protestation dès le mois de septembre au cas où, à l'évidence, le ministère ne réponde pas favorablement à leurs doléances. Boubekeur Benbouzid s'est ainsi engagé à verser la deuxième tranche des rappels des enseignants à partir du mois de septembre. Cet engagement fait mardi dernier devant les représentants d'un syndicat du secteur, est à même en effet d'apaiser un tant soit peu les esprits et, d'éviter les risques de perturbations de la rentrée scolaire. Lors de cette rencontre le ministre de l'Education est aussi revenu sur les raisons du versement de cette deuxième tranche des rappels. Un retard qui a poussé les syndicats, notamment le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) et l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef). Benbouzid a, selon des sources syndicales, cité une fois encore la crainte de l'inflation, ce d'autant qu'il
s'agit d'une très grande enveloppe financière. En effet la deuxième tranche des rappels avoisine les 160 milliards de dinars sonnants et trébuchants. Un argument qui n'a pas, rappelons-le, convaincu les syndicats d'où, d'ailleurs, la menace de paralyser le secteur de l'Education nationale lors de la rentrée scolaire. Les syndicats ont en effet estimé que l'Etat dépense déjà, au titre des salaires et des rappels pour d'autres catégories de la Fonction publique des sommes colossales et que ce ne sont pas 160 milliards de dinars qui risquent de « doper » la spirale inflationniste. Les syndicats ont par conséquent refusé la proposition du ministre de l'Education nationale de verser cette deuxième tranche en plusieurs phases. Les syndicats, lassés d'attendre la concrétisation des promesses de la tutelle, ont brandi la menace de grève. Il faut dire que le versement de la deuxième tranche des rappels, qui entre dans le cadre du nouveau régime indemnitaire, a connu plusieurs reports. Benbouzid n'a pas, à titre d'exemple, tenu sa promesse de verser cette
deuxième tranche au mois de juillet dernier. Ce nouvel engagement de Benbouzid va-t-il calmer les syndicats ' « Nous jugerons sur les actes et non sur les intentions », nous a indiqué hier un syndicaliste. En somme les syndicats n'abandonneraient leur intention d'aller vers des actions de protestations que si, effectivement, les enseignants percevaient la deuxième tranche. Tous les syndicats vont réunir dans les prochains jours, leurs conseils nationaux pour examiner cette nouvelle donne et prendre des décisions appropriées. Il est certain, cependant que le Cnapest et l'Unpef, de loin les deux principaux syndicats du secteur, vont encore temporiser avant d'abandonner l'option des actions de protestations. Car il faut préciser qu'il n' y a pas que le dossier du versement de la deuxième tranche des indemnités du nouveau régime indemnitaire qui envenime les relations entre le ministère de l'Education nationale et ses partenaires sociaux. En effet plusieurs questions restent encore en suspens, à l'exemple de celles relatives aux 'uvres sociales et au statut particulier. Ce dernier, pourtant révisé, est toujours refusé par les syndicats.


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