En visite d'inspection et de travail, hier à Constantine, le ministre de l'Education
nationale, M. Boubekeur Benbouzid a annoncé qu'à compter de la rentrée scolaire
2011, chaque élève, du primaire à la terminale, devra lire, au cours de la
saison, un minimum de quatre livres de culture générale qu'il sera appelé à
résumer. «C'est une obligation, assure-t-il, car il est primordial que l'élève
apprenne la lecture et apprenne aussi à faire de la recherche.
Lire c'est réussir est le slogan que nous avons retenu cette année»,
ajoute le ministre de l'Education, en précisant que l'application de cette
mesure qui fera partie des matières soumises à la notation de l'élève, sera
menée par une commission conjointe composée de représentants des ministères de
la Culture et de l'Education et entrera officiellement en vigueur dès le mois
de septembre 2011.
Sur le chantier du projet d'un lycée de 1.000 places pédagogiques dont la
construction vient d'être lancée dans la nouvelle ville Ali-Mendjeli, pour un
délai de 8 mois, puisqu'il est prévu qu'il sera livré au mois d'août 2011, M.
Benbouzid a jugé que le coût de réalisation, estimé à 36 milliards de centimes,
est excessif et a demandé de prévoir un autre lycée et des CEM dans cette unité
de voisinage qui compte quelque 5.000 habitants.
Le membre du gouvernement a évoqué le déficit du secteur en matière de
structures scolaires en rappelant que cela provient d'un autre problème, celui
de l'insuffisance des entreprises de réalisation auquel est confronté le pays,
d'une façon générale, parce que toute l'Algérie est en chantier, a-t-il
déclaré. Inspectant une école primaire dans le quartier du Ciloc, à
Constantine, M. Benbouzid a déclaré que les préparatifs, pour un bon
déroulement des examens de fin d'année, ont été lancés et qu'il vient
d'adresser une instruction pour appliquer les programmes pédagogiques d'une
façon progressive, afin d'arriver à les terminer 15 jours avant l'échéance, insistant
sur le recours aux cours de rattrapage. Dans ce domaine, il lance un appel aux
parents d'élèves pour «nous aider à améliorer le rendement pédagogique des
élèves».
A la question d'un journaliste sur le cas des enseignants contractuels,
le ministre de l'Education nationale s'est contenté de répondre qu'à un moment
donné, le ministère avait exprimé le besoin de recruter 15.000 enseignants
contractuels et ceux qui avaient réussi aux tests ont été retenus. Quant à ceux
dont les contrats ont expiré, ils ont été indemnisés.
Il ajoute, dans ce sillage, que les enseignants recrutés l'année passée
sont en cours de formation et celle-ci sera de rigueur pour les enseignants
issus de tous les instituts de formation. «Si en 1999, nous recrutions sans
formation préalable, a déclaré M. Benbouzid, la situation a changé,
aujourd'hui, et chaque candidat à l'enseignement dans notre secteur doit passer
par une période de formation obligatoire. Dans ce cadre, et à partir de l'année
prochaine, la priorité sera accordée aux enseignants issus des écoles et
instituts supérieurs de formation», conclut le ministre.
Ce dernier, pour la seconde partie de sa visite dans la wilaya de
Constantine, devait se rendre, après déjeuner, dans quelques établissements
éducatifs situés au centre-ville de Constantine.
Posté Le : 03/01/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Mallem
Source : www.lequotidien-oran.com