Benbaïbèche crée son parti El-Fejr El-Jadid est né

Objectif n «Pour nettoyer l'image ternie de la scène politique, nous avons décidé de mettre en place un nouveau parti.»
Cette phrase est de l'entourage de Tahar Benbaïbèche, cet ancien vice-président de l'Assemblée populaire nationale (APN) qui doit annoncer ce matin à 10 heures, à Zéralda, la naissance d'un nouveau parti politique.
La cérémonie a lieu au Centre de la mutuelle des matériaux de construction de Zéralda, en présence de 1 000 délégués et de plusieurs personnalités notamment MM. Benbitour, Djilali Sofiane et de représentants de partis politiques. Selon Tahar Benbaïbèche que nous avons contracté à son domicile, «le pari est déjà gagné, avant même les assises de samedi.» L'ex-vice président de l'APN, membre fondateur de cette nouvelle structure politique, qui s'est tracé, selon lui, une ligne de conduite «patriotique et démocratique, est déjà implantée à travers l'ensemble du territoire national.
Cette adhésion massive des citoyennes et citoyens à notre démarche, repose sur un fait essentiel, celui qu'il n'y a pas de place à la pensée unique, ni à ce centralisme démocratique qui a laissé moribonde la scène politique depuis l'instauration du multipartisme.» Cette nouvelle structure politique qui se déclare «une voie intermédiaire pour l'ensemble des citoyens toutes catégories confondues», selon notre interlocuteur, «est composée en majorité de la jeune génération de toute les couches sociales sans aucune distinction, en sus, de la gent féminine qui occupe une place importante dans notre organisation.
Une génération qui ne se retrouve pas dans l'ultralibéralisme, et qui est à la recherche d'un système rival qu'elle peut contrôler. D'ailleurs, au niveau de notre parti, nous partons du principe que le libéralisme est à bout de souffle, donc le changement au profit des populations est nécessaire». En outre, selon certaines indiscrétions, le parti de Tahar Benbaïbèche se trace dans son plan d'action qui devrait être communiqué aujourd'hui, une lutte contre la corruption, le chômage, une véritable réforme du secteur de l'éducation et de l'habitat entre autres, en instaurant aussi une véritable démocratie tout en respectant le droit à l'information pour tous et surtout accorder une place importante à l'agriculture.
En matière de politique internationale, «notre ligne patriotique nous guide pour conforter l'indépendance de l'Algérie de toute ingérence dans les choix irréversibles du peuple algérien», nous dit notre source.