La réouverture du centre d'enfouissement technique (CET) de «Boughreb», dans la commune de Benbadis, a été décidée pour aujourd'hui 05 janvier, et ce, après une fermeture qui a duré depuis le mois d'août dernier, selon la directrice de l'environnement de la wilaya de Constantine, Abla Benelhocine.
Et cette responsable d'indiquer, que le CET rouvrira temporairement pour une durée de 03 à 04 mois pour des aménagements et une réhabilitation, à l'effet d'en augmenter les capacités, du fait que le premier casier qui reçoit les déchets est plein à 100% et saturé.
Et de poursuivre, «ce que nous voulons, c'est y réaliser des aménagements et réhabilitations pour augmenter ses capacités d'enfouissement des déchets, ne serait-ce que de 03 à 04 mois encore».
«Il s'agira également de préparer et aménager un deuxième casier au cours de cette année 2015, projet dont l'opération de réalisation était centralisée à l'échelon du ministère de tutelle, mais nous avons fait des demandes et démarches pour qu'elle soit décentralisée au niveau de la wilaya en considération de son caractère urgent», dira notre interlocutrice.
Cette dernière révélera à ce propos l'existence d'une étude concernant la réalisation de 10 casiers au centre d'enfouissement technique de «Boughreb», dont chacun sera pourvu d'une capacité d'enfouissement d'une durée de cinq ans, soit une capacité d'ensemble de 50 ans.
Et ainsi, «nous aurons réglé définitivement la crise actuelle afférente au traitement des déchets et ordures ménagères de six communes, à savoir notamment celle de Constantine, d'El Khroub, de Benbadis et de Ain S'mara», estime-t-elle.
Questionnée sur ce que pense la population de Benbadis, qui a exprimé son refus de l'existence du CET allant jusqu'à incendier les installations, et s'il y a des accords dans ce sens, la directrice a répondu qu'elle est fraîchement installée dans sa fonction, qu'elle a rejointe justement après l'incendie en question, et avoue qu'elle n'a aucune idée à ce sujet.
Ceci, en dehors du fait que la gestion de cet aspect du dossier la dépasse, dira-t-elle, et que pour ce qui la concerne, elle s'en tient à la dimension technique qui relève de sa compétence et prérogative et qu'elle n'a rien à ajouter en la matière.
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Posté Le : 05/01/2015
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : A. El Abci
Source : Le Quotidien d'Oran du lundi 5 janvier 2015